Rendant son rapport sur l’exécution du budget 2018 au Premier ministre en décembre dernier, la Cour des comptes avait émis quelques recommandations. Pour leur application, le chef du gouvernement a instruit le ministre de l’Économie et des Finances de mettre sur pied une cellule.

Séance de travail du 12 février avec le Premier ministre. © Communication gouvernementale

 

Le 12 février, le ministre de l’Économie et des Finances, Jean-Marie Ogandaga, et ses collaborateurs ont pris part à une réunion de travail dirigée par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale. Jean Marie Ogandaga, a selon la communication gouvernementale, été instruit par le chef du gouvernement, de mettre en place une cellule composée des représentants de la Primature, du ministère de l’Économie et des Finances et de la Cour des comptes, «afin de voir ensemble les modalités d’application des recommandations issues de la loi de finances de l’exercice 2018».

En décembre 2019, la Cour des comptes avait, pour ainsi dire, remis son rapport sur l’exécution du budget 2018 au Premier ministre, en relevant que la loi des finances de l’exercice 2018 s’était soldée par un déficit. La juridiction financière avait dans ce cadre, émis quelques recommandations que le gouvernement entend mettre en application. «Le Premier ministre a voulu que tout le monde soit autour de lui de telle sorte que ce soit moi-même le ministre des Finances qui ai la charge de diriger cette équipe et, que ce soient les responsables des départements d’exécution, que tout le monde sache et prenne très au sérieux ces recommandations de la Cour des comptes», a déclaré Jean-Marie Ogandaga.

Selon lui, ces recommandations portent sur la bonne exécution des finances publiques et devraient permettre de mieux suivre la gestion budgétaire de l’Etat et contrôler les écarts y relatifs. «C’est à nous de prendre conscience pour que les écartements par rapport à la loi, qui ont été constatés, cessent», a-t-il dit. «Et nous, ministres, avons la responsabilité de faire en sorte que nos services se conforment à la loi et que nous rentrions dans l’État de droit et il n’y a pas d’État de droit sans respect de la loi», a conclu Jean Marie Ogandaga à l’issue de la rencontre.

 
GR
 

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