Le ministère du Pétrole a publié un communiqué dans lequel il annonce la disponibilité, dès le 16 décembre, de tous les produits pétroliers sur toute l’étendue du territoire national.

Rush dans une station-service. © D.R.
Rush dans une station-service. © D.R.

 

Alors que la primature annonçait initialement un retour à la normale le 15 décembre, le ministère du Pétrole table plutôt sur 24 heures supplémentaires pour que le carburant soit disponible sur l’ensemble du territoire national. Dans un communiqué publié le 16 décembre dernier, il assure que le 14 décembre, une cargaison de 7 000 m3 d’essence sans plomb a été livrée à la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP), qui a tout de suite ravitaillé les stations-services. «Depuis cet après-midi 15 décembre, le dépôt a reçu 15 000 m3 de gas-oil. Les opérations de transfert sur le réseau de distribution se poursuivent et à partir du 16 décembre, tous les produits pétroliers seront disponibles sur toute l’étendue du territoire national», affirme le communiqué.

Le ministère du Pétrole et le Groupement professionnel des pétroliers (GPP) affirment avoir pris «toutes les dispositions pour garantir l’alimentation du marché national en carburant». Au regard des perturbations enregistrées dans la distribution des produits pétroliers depuis le 10 décembre suite à la grève de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), le gouvernement dit avoir pris «les mesures urgentes et les industriels et les populations gabonaises que la situation en matière d’approvisionnement s’améliore de jour en jour».

Face aux désagréments qui ont occasionné l’achat des produits pétroliers dans les bidons et autres ustensiles, le ministère du Pétrole interpelle les consommateurs sur «la dangerosité des carburants et la mauvaise manipulation de ces produits pétroliers qui peuvent entrainer des dommages aux conséquences incalculables. Les installations pétrolières étant approvisionnées, nous demandons aux populations de s’abstenir de faire usage de ces ustensiles non autorisés» (lire par ailleurs l’article de David Dissumba). Affaire à suivre…

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire