La firme française spécialisée dans le calcul, la sécurisation et le contrôle des mécanismes de notation et d’évaluation des agents de l’administration publique pourrait être mise à contribution dans la recherche d’un mécanisme de mise en œuvre de la Prime d’incitation à la performance.

Daniel Ona Ondo divisant avec ses hôtes de Marofrance.© Presse de la Primature/Jr Mboulet
Daniel Ona Ondo avec ses hôtes de Marofrance.© Presse de la Primature/Jr Mboulet

 
Pendant que les membres du Comité interministériel pour la PIP réfléchissent sur les critères et la méthode d’appréciation et d’évaluation des agents publics éligibles à la PIP, la Primature, elle, étudie une option B. Ainsi le 10 octobre dernier, le Premier ministre a reçu, à son cabinet de travail, une délégation d’hommes d’affaires de plusieurs sociétés internationales œuvrant dans le calcul, la sécurisation et le contrôle des mécanismes de notation et d’évaluation des agents de l’administration publique.
Conduits par Youssouf Mansour, ces opérateurs entendent proposer leurs services au gouvernement gabonais. Daniel Ona Ondo a marqué son intérêt pour l’offre du groupe Marofrance et les a assurés de son soutien. Pour ces éventuels partenaires de l’État, il sera question de s’inspirer de meilleures pratiques et expériences vécues, notamment en France et au Maroc afin de les adapter à la réalité gabonaise. On peut, d’ores et déjà, penser que des rencontres vont très vite réunir les départements ministériels concernés. Mais, où est donc passée l’expertise nationale ?
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. jean-jacques dit :

    Bravo! bonne initiative du gouvernement il faut des mécanisme .un système qui va permettre de calculer et mesurer la performance de chaque fonctionnaire.
    Il faut aussi l’audit de toutes personnes qui ont occupés les postes de responsabilités au Gabon depuis le premier jour que le défunt Président a accédé à la magistrature Suprême jusqu’en 2009. Pour savoir comment ils ont fait pour avoir les milliards qu’ils parlent.

    • okoura dit :

      Jean Jacques il y a des moments où je me demande si vous comprenez vous-même ce que vous dites.Moi même je comprends que vous défendez le gouvernement c’est de votre droit chacun voit midi devant sa porte mais vous ne comprenez pas qu’il faille rehausser le point d’indice plutôt que de payer une société étrangère pour mener une réflexion qui aurait dû être menée avant, la dite société qui ne trouvera aucune solution comme Gemalto et le reste. Vous savez quand le pays tombera il tombera avec nous tous même vous qui vivez grassement y comprise votre progéniture.a bon entendeur, salut

      • tetanos dit :

        C’est très dangereux de laisser certains s’exprimer ici. Je ne vais pas indexer mais il faut un minimum de rigueur intellectuelle quand on souhaite faire partie du débat… Ce sont ces « à peu-près » partisan du moindre effort et épris d’un audace malsain qui ont fini, par le truchement de pratiques moralement rabaissantes et dégradantes, de se hisser au sommet de la machine, et qui nous mènent droit dans le mur depuis des décennies…

    • bongo ondimba dit :

      va sur notre ami à tous et tape le nom de cette fameuse société

    • bongo ondimba dit :

      Mon cher Jean-jacques vas chez notre ami à tous google et tape le nom de cette fameuse société,tu auras peut être les idées. salut

    • le_kap dit :

      je commence a croire que le personnage de jean-jacques a été créé par l’équipe de Gabonreview.
      a plusieurs reprises, des intervenants sur ce site se sont posés la question de savoir pourquoi le compteur des commentaires était toujours supérieur au nombre actuel. l’administrateur de Gabonreview a toujours répondu qu’il passait au peigne fin tous les commentaires pour ne pas publier les propos injurieux, et autres réponses déviantes et que le temps de latence mis pour lire et valider les commentaires expliquait le décalage entre les commentaires envoyés et ceux validés.
      ce qui parait étrange, c’est que même quand l’article apparait tard dans la nuit, jean-jacques est toujours le premier a publier son commentaire et çà sans grand délai. on dira que jean-jacques vit a l’étranger et que comme la terre est ronde, quand il fait nuit au gabon, il fait jour quelque part. mais qu’on le voit actif dans la journée, on finit par se demander a quel moment il dort et surtout a quel moment il travaille vraiment.
      ensuite, quand on pose a jean-jacques des questions pertinentes, il ne répond jamais. mais son prochain commentaire, hors-sujet dans la plupart des cas, est quand même validé. et ce, toujours dans de brefs délais.
      quand on lui apporte des preuves palpables des dérapages du gouvernement, pareil, il ne répond pas. mais publie quand même autre chose, toujours hors-sujet. quand il essaie de faire un effort, il fait d’abord ses éloges, comme s’il est le seul a avoir appris et voyager, et après il redit des stupidités. en gros, il allume le feu sur ce site dans la plupart des cas, et les intervenants doivent arrêter le feu, ou du moins, convaincre jean-jacques.
      Gabonreview, quelle est donc la différence entre quelqu’un qui insulte ouvertement un autre intervenant et jean-jacques qui insulte de manière subtile l’intelligence de la majorité des intervenants sur ce site?
      je crois fermement que si votre rôle était de censurer les propos qui n’avancent en rien les débats faisant suite a vos articles, vous auriez censuré jean-jacques depuis fort longtemps. et si vous ne le faites pas, c’est que vous entretenez ce personnage.
      peut-être que c’est une stratégie de Gabonreview pour augmenter le trafic sur ce site. dans tous les cas, l’affaire jean-jacques, l’ingénieur qui est passe par l’USTM et n’arrive pas a se relire tellement il est rapide et intelligent, n’est pas claire.

  2. Henri Louboua dit :

    Qui prouve a sufisance qu il n y a pas eu a ce jour une etude serieuse sur la PIP; avant d etre propose aux agents de la fonction publics. On appel pas un consultant apres la realisation. Ali ne comprends pas que c est sa precipitation des choses qui le rend inefficace . Et comme aucun de ses conseillers et ministres n ont le courage et la capacite de lui dire d etre oondere dans ses actions on se retrouve avec ca. Vraiment Mba Obame le connaissait bien pour dire l amateur!! Tellement presser que meme sons Doctorat il l a eu dans la precipitation c est a dire avant meme de rediger sa these

  3. MONE AFIRICARA dit :

    Marofrance, voilà encore de l’argent à sortir. Quel pays! Avec tout ce que nous avons comme financiers, économistes, analystes programmeurs, statisticiens et j’en passe, il faut encore une entreprise étrangère ( française) pour le projet PIP. On est vraiment pas sorti de l’auberge.

  4. sss dit :

    on va encore se faire escroquer par une firme française pour la PIP!!!
    c’est vrai que le système d’évaluation est difficile à mettre en place, est ce que chaque fonctionnaire a d’abords des terme de référence pour son poste pour être évaluer ensuite s’il a été ou non permanent. au risque de nous embrouillé, pourquoi ne pas reconnaitre que c’est difficile, que l’on s’est trompé et que l’on revoit plutôt les salaires à la hausse!! on se trouve dans cette situation parce qu’on a voulu mettre la charrue avant les bœufs ou tout simplement donner des fonds communs à tout fonctionnaire!!! on a su que même ceux qui ne le mérite pas dans ces ministère l’ont, une dame de ménage par exemple

  5. KDA dit :

    finalement Ali Bongo et son 1er ministre ne savent plus ce qu’il faut faire pour bien géré le gabon.comment instaurer une prime sans pour autant réfléchir sur les mécanismes de répartition? vraiment ce n’est qu’au Gabon qu’on vit ce genre de situation.Avec toute les têtes pensante que ns possédons? c’est regrettable!!!!

  6. olivier dit :

    pauvre Gabon, tout est fait pour piller nos caisses.

  7. negro dit :

    Dans tout ce micmac que disent nos élus au sénat et à l’assemblée nationale?
    j’vais oublié qu’ils sont tous du « tabac de même pipe ».
    Que des regrets

  8. okoura dit :

    vive l’amateurisme!!! çà s’appelle mettre la charrue avant les bœufs , s’empresser de couper les fonds communs aux régies financières et créer un concept qui n’avait pas de champs d’application.au lieu de s’embrouiller avec la PIP rehaussez le point d’indice pour tous les fonctionnaires et le tour sera joué , c’est aussi simple que cela et moi je n’ai pas fait de hautes ni de moyennes études en la matière c’est mon bon sens qui m’amène à cette réflexion Descartes disait »le bon sens est la chose au monde la mieux partagée »

  9. okoura dit :

    Aucune étude donnée à ces pseudo sociétés n’a abouti,la liste est longue: Gemalto et tout le reste ,elles viennent se faire du beurre sur le dos de l’économie du Gabon et les contribuables.Monsieur le Premier Ministre arrêtez la saignée, si tout tombe çà tombe avec tous les gabonais y comprise votre progéniture

  10. okoura dit :

    Mon dieu à quoi servent toutes les études que les Gabonais font s’il faille à chaque fois faire appel à des sociétés étrangères qui ne trouvent aucune solution aux problèmes que nous créons nous-mêmes

    • mouthou12 dit :

      Encore une idée originale pour se faire du beurre sans souffrir. Il faut dire que les émergents ont trouvé leur poule aux œufs d’Or. Là déjà, le bougnoule qui a facilité cette rencontre a vu son compte respirer de l’air frais. Une fois le contrat signer, ce sera la cagnotte pour tous ceux qui seront sur le circuit de financement de cette affaire. Au fait, combien le Pm a t-il lui même reçu, ou les membres de sont cabinet, pour que ces entrevues aient lieu?
      Mais la question qui nous taraude l’esprit est de savoir combien sa va nous coûter? Encore une fois, il n’y aura pas d’appel d’offres international. On rebelote comme avec GEMALTO, du gré à gré pour faciliter les rétrocommissions.

  11. L'ogooué tarie dit :

    On dit qu’on a pas d’argent pour piper les agents de l’Etat, mais apparemment il y en aura pour payer des prestataires extérieurs. Donc vous même losq Vs avez mis en place cette PIP, vous n’aviez pas pensé au préalable aux méthodes d’évaluations ? Vous étiez seulement pressé de mettre en place cette dernière et de supprimer les primes existantes? La cest un encore un émergent qui veut couper qui a pensé à ce plan. Pour gonfler la facture de la prestation de ces entreprises et il aura son pourcentage dans la transaction.
    Hey gabon hé! Pauvre de nous pitié de nous hé! Les pissons vont continuer a mourir de soif dans les eaux de logooué.

  12. Le Citoyen libre dit :

    J’ai cherché dans le web le Groupe Marofrance,n’est pas visible.
    J’espere que ce n’est pas une fois de plus un groupe de mafieux qui viennent encore nous rouler comme la societe de la biometrie ?

  13. asphalt dit :

    Encore des francais pour gerer notre pognon tsooooo!!!!

  14. Izuwa !!!! dit :

    @Le Citoyen libre vous etes bien trop gentil et subtil (surement par courtoisie n’osez vous pas constatez péniblement comme nous que toutes les conditions d’1 nouvelle arnaque sont réunies) cette socièté n’existe nulle-part et obtient un marché d’ETAT avec la toute un République Gabonaise et certains vont venir nous dire qu’Ali travaille c’est sur à se remplir les poches mais ce type a-t-il déja lu un traité élémentaire de gestion administrative?Pour voir que la majorité des décisions qu’il prend est illégale et en violation flagrante des dispositions en vigueur???? Pauvre Gabon dont l’usurpateur à la tete applique avec conviction et delectation sa devise :« L’ignorance, mère de la paresse, conduit à la débauche, et de la débauche à la misère.(5ans plus tard nous sommes au dernier stade de la demonstration) » Benjamin Delessert(Le guide du bonheur 1839)

    • omar ngongongo dit :

      nous sommes dans un pays ou la parole du chef de l’Etat est supérieure à la LOI. la suspension du fonds commun est opértionnelle sur la base d’aucun texte. une déclartion fut-elle du président de la République n’a aucune valeur contraignante pour l’administration qui, faut-il le rappeler, est écrite. il en est de même de la PIP. cette prime a été instaurée puis servie en violation de la loi 01/2005 sur la fonction publique. des actes aussi graves sont inacceptables et doivent entrainer des poursuites

  15. begjoe dit :

    a mon avis marofrance veut simplement dire maroc-france. en fait le problème est ailleurs. quand il s’agit d’argent au gabon, si tu as réellement la volonté de vouloir redistribuer la richesse et donner un peu aux pauvres, tu ne peux pas compter sur nos financiers gabonais ( puisque tu enlèves de l’argent qui tombe chaque mois dans leur poche). tu dois faire venir un consultant extérieur, mais il te coute plus chère. bref, c’est l’histoire du serpent qui se mord la queue. le but est de faire annuler la décision portant instauration de la PIP. j’aime mon pays.

  16. NDEME SOLEIL dit :

    Attention n’est-ce pas le cabinet Mc Kinsey qui revient sous une autre dénomination? c’est bien des marocains et des français qui sont dans ce cabinet!!! Question: Le Gabon a payé cher pour la mise en place de BOP (budgétisation par objectif de programme); cette méthode, il paraitrait, permet d’évaluer les performances des services, des directions et des ministères dans l’atteinte de leurs objectifs. Un objectif ne se réalisant pas seul, c’est bien un agent public qui le réalise! pourquoi ne pas juger cet agent par rapport à ces objectifs? une ménagère a pour objectif de tenir les locaux propres. si c’est fait, on lui attribue une bonne note; si c’est pas fait, mauvaise note, conseil de discipline et ensuite révocation le cas échéant!!! Pourquoi vouloir recréer la roue. Soyons patriote et sachons que nous avons tous le soleil sur nos têtes.

    • sss dit :

      on a dit Budgétisation par objectif de programme, cela veut dire que l’on te donne tous les moyens pour atteindre les objectifs fixé, à l’Etat actuel, vous pensez que cette BOP qu’on dit qu’elle sera effective en 2015 donnera effectivement tous les moyens?!! dans tous les cas, si la personne sait qu’elle sera rémunéré sur cette base, j’ai bien peur qu’on ait l’inverse de ce que l’on veut vraiment, des faux résultats, il faudra alors mettre en place un système de contre surveillance

  17. RAID Afrique dit :

    C’est vraiment incroyable! Amateurisme, navigation à vue … Pourquoi vous accrochez-vous à vos fonctions tout en continuant de ruiner notre pays??

  18. jean-jacques dit :

    M.okoura dans mon commentaire j’ai mentionné votre nom? ou par ce que vous n’avez rien dans la tête pour dire les bêtises? J ene savais pas que vous connaissez les specialistes gabonais qui ont l’expertise dans ce domaine.Je vous cites tois exemples si le gouvernement met la gestion de ses secteurs aux français , canadiens vous allez voir le changement immédiat( à l’ANBG-Min affaires sociales- Min. Education, Min enseignements sup. recteurs, DG des Grande Ecole)au moins pour une durée de 10 ans pour reformer ses secteurs . quand l’office national du baccaleaureat était dans les mains de M.Ganier les choses marchaient ét les gabonais qui travaillaient avec lui le cas du DG actuel a eu de l’experience. C’est ce qu’il nous faut nous même gabaonais seulement forts pour critiquer sans apporter les solutions. c’est votre cas.

    • sss dit :

      nous n’allons retourner à l’ère colonial?!!! il y a des gabonais responsable, intègre, gérons nous même nos affaires, c’est mieux pour nous!

    • mouthou12 dit :

      Des gabonais spécialistes dans le domaine de la notation en entreprise, il y en a des tonnes. Je dis bien des tonnes. A shell Gabon, Total Gabon et autres, ce sont des gabonais qui réalisent ces opérations. Tous les ans, des milliers de gabonais sont évalués par processus dévaluations gérer par des compatriotes RH, statisticiens, programmeurs et j’en passe.
      Pourquoi vouloir réinventer la roue?

      • Le Citoyen libre dit :

        Correcte, très simple pour évaluer les performance d’un employé.
        Là où je travaille nous sommes évalués chaque fin d’année et c’est sur la base de cette évaluation que nous sommes notés par rapport aux objectifs fixés par l’entreprise pour chaque employé pour bénéficier de la prime de performance individuelle, or la PIP c’est une prime de performance qui semble vouloir être payée chaque mois je crois .. ? ce qui n’est pas logique, elle devait être payée une fois par an aux employés méritant c’est à dire ceux qui ont atteint leurs objectifs fixés.

    • okoura dit :

      la solution que vous apportez est très simple dire oui à la solution que le gouvernement propose sans l’analyser.vous êtes bien la seule personne qui trouve que tout marche alors que rien ne marche.Allez voir en Guinée Equatoriale à côté vous verrez que les choses avancent. C’est vrai qu’on vous a lessivé la tête .j’ai bien dit que le Gabon tombera même avec votre espèce qui encouragez ce qui n’est pas encourage able.J’ai de la pitié pour vous

    • Le Citoyen libre dit :

      Bonjour Jean-Jeacques,
      Peux-tu s’il te plait nous donner plus d’informations sur le Groupe Marofrance ?
      Merci.

    • Le Citoyen libre dit :

      Jean-Jacques,
      Donnes-nous plus d’informations sur MAROFRANCE s’il te plait.

  19. jean-jacques dit :

    Le point d’indice que vous parler pourquoi quand le gouvernement a des reunions avec les fameux syndicaux qui devraient apporter les propositions ne proposent pas au Gouvernement en disant on souhaiteriat l’augmentation du point d’indice que la PIP. Avec les documents signés par tous les fonctionaires , travailleurs de tous les secteurs qui soutiennent cette idée d’augmenter le point d’indice.Or je pense que ce problème du point d’indice ce sont nos députés, senateurs qui devraient penser à le faire s’ils se preocupaient réellement avec les conditions de la population c’est un problème social, ce n’est même pas le Président de la République qui doit le penser.

  20. La Fille de la Veuve dit :

    Inutile de venir tenter de réinventer le fil à couper le beurre…. Le Gabon, cette « maison en ruine » avait des fondations, il suffit de s’y appuyer, plutôt que de vouloir faire un coup de plus…. peut-être le « Coup de trop » !
    DECRET n° 000374/PR/MFPRAME du 26 mai 2000 réglementant la notation des fonctionnaires et des agents contractuels de l’Etat
    LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT.
    ….
    DECRETE :
    Article 1er : Le présent décret, pris en application des dispositions des articles 43 et 65 de la loi n° 18/93 du 13 Septembre 1993, 66 et 67 de la loi n° 8/91 du 26 septembre 1991 et 26 de la loi n° 3/88 du 31 juillet 1990 susvisées, réglemente la notation des fonctionnaires et des agents contractuels de l’Etat.
    DES DISPOSITIONS GENERALES
    Article 2 : Tout fonctionnaire ou agent contractuel de l’Etat doit faire l’objet, chaque année d’une notation exprimant à la fois sa compétence, son rendement, et sa conduite dans l’emploi occupé.
    Article 3 : Tout supérieur hiérarchique concerné par la notation est tenu de noter ses agents sous peine de sanctions disciplinaires. Ces dispositions s’appliquent également aux agents stagiaires.
    Article 4 : La note est applicable à tout fonctionnaire ou agent contractuel de l’Etat à l’exception de ceux se trouvant en position de détachement ou sous les drapeaux.
    Elle n’est pas applicable à l’agent en congé de maladie d’au moins quatre mois, de longue durée, ou en disponibilité.
    CHAPITRE I : DE LA FICHE INDIVIDUELLE DE NOTATION
    Article 5 : La notation est effectuée annuellement sur une fiche individuelle de notation.
    Article 6 : La fiche individuelle de notation comprend :
    – La note chiffrée suivie d’une appréciation exprimant la compétence, le rendement et la conduite du fonctionnaire ou
    • de l’agent contractuel de l’Etat ;
    – Toutes les indications relatives à l’identification, à la situation familiale ;
    – Les souhaits et les observations éventuels du fonctionnaire ou de l’agent contractuel de l’Etat.
    Article 7 : Les fiches individuelles de notation sont transmises au Ministère de la Fonction Publique par les départements ou administrations intéressés avant le 31 décembre de chaque année. Après traitement, ces fiches sont classées dans les dossiers individuels des agents intéressés.
    Article 8 : Les fiches individuelles de notation concernant les fonctionnaires stagiaires ou les agents contractuels de l’Etat en période d’essai sont transmises au Ministère de la Fonction Publique immédiatement après notation.
    CHAPITRE II : DES AUTORITES INVESTIES DU POUVOIR DE NOTATION
    Article 9 : Les fonctionnaires et les agents contractuels de l’Etat sont notés successivement :
    1 – au niveau de l’administration centrale par :
    – le Chef hiérarchique direct, pour la première note ;
    – le supérieur hiérarchique pour la deuxième note ;
    2 – au niveau de la province par :
    – le chef de service, pour la première note, et le Directeur provincial ou le Directeur Général pour la deuxième
    – note, en ce qui concerne les personnels relevant des services déconcentrés ;
    – le Sous-Préfet, pour la première note, et le Préfet ou le Gouverneur pour la deuxième note, en ce qui
    – concerne le responsable en charge dudit service dans la province ;
    – le Gouverneur de province pour la première note, et le Directeur Général du service pour la deuxième note
    – en ce qui concerne le responsable dudit service dans la province ;
    3 – dans les Missions Diplomatiques et Postes Consulaires par :
    – le Chef de Mission Diplomatique ou de Poste Consulaire
    – le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Étrangères.
    Article 10 : La note doit être assortie d’une appréciation générale motivée.
    Article 11 : Tout fonctionnaire ou agent contractuel de l’Etat nommé, muté ou affecté en cours d’année, est noté au poste de travail où il a exercé le plus longtemps.
    Article 12 : Les agents publics en détachement ou sous les drapeaux sont notés par les responsables des organismes utilisateurs.
    Article 13 : La notation porte sur les éléments suivants :
    – le comportement professionnel ;
    – les aptitudes ;
    – les compétences ;
    – la discipline.
    Article 14 : Chaque élément comporte cinq sous- éléments répartis de la manière suivante :
    1 – Le comportement professionnel :
    – coopération, esprit d’équipe ;
    – disponibilité ;
    – sens de responsabilité, sens du commandement ;
    – équilibre et maîtrise de soi ;
    – persévérance ;
    2- Les aptitudes :
    – esprit d’initiative ;
    – créativité
    – ouverture d’esprit ;
    – sens pédagogique ;
    – assimilation des instructions et adaptations aux nouvelles tâches ;
    3 – Les compétences :
    – connaissance professionnelle ;
    – rapidité dans l’exécution ;
    – organisation et méthode dans le travail ;
    – rigueur et précision dans le travail ;
    – capacité de commandement, capacité d’anticipation ;
    4 – La discipline :
    – ponctualité ;
    – respect de l’autorité et de la hiérarchie ;
    – assiduité ;
    – prévenance envers les usagers ;
    – préservation du cadre et de l’outil de travail.
    Article 15 : Chacun des éléments de la notation est chiffré d’une note allant de 1 à 5.
    Chacun des sous-éléments est noté de 0 à 1 sous réserve que le total des points obtenus pour chaque élément soit
    toujours égal ou supérieur à 1.
    CHAPITRE III : DE LA COMMUNICATION ET DE LA CONTESTATION
    Article 16 : Les notes et appréciations générales attribuées aux fonctionnaires et aux agents contractuels de l’Etat leur sont communiquées à leur demande.
    Article 17 : La titularisation, la confirmation et l’avancement sont subordonnés à une note supérieure ou égale à 12/20 pour les agents des catégories B et C et à une note supérieure ou égale à 15/20 pour les agents de la catégorie A.
    Toutefois, en cas de notation inférieure à 12/20 ou égale à 20/20, la fiche de notation est accompagnée d’un rapport.
    Article 18 : En cas de contestation de la note et, sans préjudice des dispositions du recours contentieux, toute réclamation est portée devant les instances compétentes.
    Article 19 : L’autorité saisie du recours dispose d’un délai d’un mois pour confirmer ou annuler la note. La décision de l’autorité supérieure doit être motivée. En cas d’annulation de la note, il est procédé à une nouvelle notation de l’agent.
    En cas de confirmation de la note, l’agent peut saisir la commission administrative paritaire qui se prononce en
    dernier ressort.
    CHAPITRE IV : DE L’UTILISATION DES NOTES
    Article 20 : Il est établi par le Ministère de la Fonction Publique chaque année et pour chaque agent un relevé comportant les notes des deux dernières années.
    Ce relevé est utilisé pour l’établissement des tableaux d’avancement au choix et des listes d’aptitude, aux fins de leur exploitation par les commissions compétentes.
    CHAPITRE V : DES DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
    Article 21 : Des textes réglementaires, pris après consultation du Comité Consultatif de la Fonction Publique, déterminent, en tant que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à l’application du présent décret.
    Article 22 : Le présent décret, qui abroge toutes dispositions contraires antérieures, sera enregistré, publié selon la procédure d’urgence et communiqué partout où besoin sera.
    Fait à Libreville, le 26 mai 2000
    Par le Président de la République, Chef de l’Etat
    EL HADJ OMAR BONGO

    • tetanos dit :

      Personne ne se réfère aux textes. Ce qui explique ce tohubohu sans cesse grandissant à tous les niveaux… C’est la loi qui peut gérer tout ce désordre. Mais beaucoup plus que la loi, le respect et l’application des textes. On peut pas continuer à faire selon notre logique personnelle alors que tout est déjà écrit. C’est comme chercher à comprendre Dieu en ignorant sa parole biblique…On se perd.

    • le_kap dit :

      Bonjour La fille de la Veuve
      Pour dire vrai, j’aime trop lire vos interventions. Dans la plupart des cas, vous apportez toujours des preuves palpables des dérapages de nos gouvernants. Et j’en suis très content. Si content qu’après vos interventions, Jean-Jacques qui commente tous les articles de Gabonreview ne répond jamais aux vôtres. Si seulement Gabonreview pouvait le censurer, car j’ai la ferme conviction qu’il est très dangereux pour les Gabonais peu instruits. Bref…
      J’ai cependant un gros souci. Comment faire pour propager les bonnes docs que vous étayez ici au Gabonais lambda? Car voyez vous, la majorité des Gabonais qui n’ont pas accès a internet et encore moins a une éducation de qualité croient mordicus que le Gabon est ainsi principalement a cause de la base et non de la tête. Il est difficile de convaincre la vieille maman du village et les petits villageois de ne plus aller accueillir le président quand il passera en tournée républicaine. Il y a même de forte chance que l’on vous dénonce aux autorités et que votre vie devienne un véritable enfer. En gros comment faire pour communiquer a la masse de manière objective tous les dérapages de nos gouvernants pour que cette masse ouvre un peu les yeux pour se rendre compte de la prison dans laquelle elle se trouve.

  21. # Akébé vite !!!! dit :

    Si je me permets je demnde à tous juste de rassembler le maximum d’infos sur cette nouvelle nébuleuse je suis sur qu’on va encore se retrouver devant un nouveau cas de prise illegalle d’interets doublée d’un délit d’initié avec spoliation des interets d’une nation « souveraine » ce qui s’apparente à de la haute trahison j’ignore si ces gens lisent les textes en vigueur au Gabon ou misent seulement sur le hazard

  22. L'Informateur dit :

    Voici ce qu’ontrouve surle site de Marofrance
    Présentation de la société MAROFRANCE
    Implantée à GRAULHET (81300), au 7 Avenue Jules Ferry, la société MAROFRANCE est en activité depuis 27 ans. Cette société à responsabilité limitée a vu le jour le 14 janvier 1987, enregistrée à Castres, sous le numéro d’immatriculation 339 744 062, cette société est spécialisée dans le secteur d’activité de la fabrication d’articles de voyage et de maroquinerie. A ce jour, le capital social de la société MAROFRANCE est de 7 622,45 euros.
    Mme Fernande PRADES, née en 1952, en tant que gérant, est dirigeante de la société MAROFRANCE.
    Visualisez le réseau d’influence de Mme Fernande PRADES
    Cette société n’a pas déposé de comptes annuels.
    En savoir plus sur http://www.societe.com/societe/marofrance-339744062.html#w0T0MWrFjuz33u21.99

    • Le Citoyen libre dit :

      le secteur d’activité de la fabrication d’articles de voyage et de maroquinerie, n’a rien avoir l’objetde l’etat qui est de trouver une solution sur l’evaluation des agents publics.
      Le 1er minustre est-il entrain d’etre une fois complice de detournement de l’argent public ?

  23. # Akébé vite !!!! dit :

    @La Fille de la Veuve milles fois mercis c’est ce que je cherchais exactement et je n’arrivais plus à le retrouver vous apportez en meme temps la preuve flagrante et indiscutable de la distraction qu’opèrent les parasites mafieux que nous a apporté l’imposteur.
    @L’Informateur nous avons aussi croisé ces données ce doit etre une occurence parmis d’autres homonymies mais si c’est une SARL et vu le secteur d’activité il doit pas avoir de lien apparement « MARO » en référence doit etre lié à la maroquinerie évoquée dans la description des activités. Pour conclure (sans péremption aucune car nous attendons encore les autres contributions et preuves) je pense qu’il apparait à chacun ici que nous sommes en face d’une nouvelle escroquerie de notre « cosa nostra » équatoriale.D’autant que l’inutilité flagrante et couteuse de ce groupe de petites frappes à la petite semaine est avérée comme l’a dit @mouthou12 la soit disant tache qu’ils doivent éffectuer est tout à fait réalisable localement et à bien moindre cout voire meme déja faite et va etre de nouveau surfaturée pour grossir l’obèse d’avantage et asphyxier inversement les Gabonais qui n’en ont pas besoin c’est de la haute trahison et les Gabonais sauront agir en conséquence qu’ils s’amusent…..

  24. Le Gabonais de 2016 dit :

    Suivez mon Regard sur
    Présentation de la société MAROFRANCE
    Implantée à GRAULHET (81300), au 7 Avenue Jules Ferry, la société MAROFRANCE est en activité depuis 27 ans. Cette société à responsabilité limitée a vu le jour le 14 janvier 1987, enregistrée à Castres, sous le numéro d’immatriculation 339 744 062, cette société est spécialisée dans le secteur d’activité de la fabrication d’articles de voyage et de maroquinerie. A ce jour, le capital social de la société MAROFRANCE est de 7 622,45 euros.
    Mme Fernande PRADES, née en 1952, en tant que gérant, est dirigeante de la société MAROFRANCE.
    En savoir plus sur http://www.societe.com/societe/marofrance-339744062.html#SrOJfs42erFhZDCp.99

  25. Ondjadjangori dit :

    MAROFRANCE, renseignez-vous sur cette société et vous comprendrez pourquoi les occidentaux se moquent de nous autres africains éternels complexés. Une société en quasi faillite qui veut juste renflouer ses caisses avec de la monnaie de singe , c’est toujours ça de pris. Nos pseudo dirigeants dès qu’ils entendent le terme « France », ils sont aux anges, aveuglés par leur complexe d’infériorité qu’ils sont. En plus si vous creusez bien il s’agit de la mafia marocaine de Mohamed 6, le roi homme d’affaires. De toute façon vous paierez toujours le fait de gesticuler dans zéro et de mettre la charrue avant les bœufs.

  26. Le Gabon de demain dit :

    Mes chers compatriotes
    Ali doit comprendre que des etudes menees sur la thematique de leadership indiquent que l’efficacite d’un leader se resume par sa capacite a construire une vision partgatee pour atteindre un objectif commun. Il est impossible de realiser une vision sans tenir compte des points de vue de ceux qui sont censes t’accompagner dans cette vision. On ne s’improvise pas leader.

  27. tetanos dit :

    Donc en gros il s’agit d’une société en faillite qui a compris la cupidité du gabonais et ambitionne de casser le sucre sur le dos du contribuable gabonais….au calme et en toute sérénité?

  28. NDEME SOLEIL dit :

    Voici la société marofrance spécialisée dans la fabrication des articles de voyage.
    Décision de justice (3)
    Depuis le 01-07-2005 Clôture pour insuffisance d’actif
    Dirigeants (2)
    Gérant Mme Fernande PRADES
    Gérant M. Michel PRADES
    En savoir plus sur http://www.societe.com/societe/marofrance-339744062.html#VBWqZGdbzwZYSOmo.99

  29. Donat dit :

    J’ai fait des recherches Marofrance n’a aucune compétence en matière de calculs statistique c’est une entreprise qui fait dans la fabrication d’article de voyage et la maroquinerie. C’est encore une autre arnaque ou l’argent de l’état va encore être jeté par le fenêtre….

  30. Obalango dit :

    Écoutez , pensez-vous que nos dirigeants n’ont pas fait de recherches sur cette boîte ? Le croire serait une erreur. Ils savent très bien qu’il s’agit d’1 société bidon mais ce qu’ils savent surtout c’est que c’est avec ce type de boîte bidon de la légion étrangère qu’ils bouffent le plus. Il suffit de virer l’argent sur le compte de ladite boîte et après on se retrouve pour partager le butin. C’est aussi simple! Voilà comment on détourne l’argent du contribuable gabonais. Mais ça c’est depuis toujours. Ce qui est surprenant c’est qu’ils aillent chercher 1 société qui n’existe que de nom, en gros un écran de fumée, une société écran qui saute tant aux yeux. Ils ne se gênent même plus. Attention au retour de bâton les amis!

  31. MEYE Jean Julien dit :

    de qui se moque-t-on ?
    L’expertise nationale est où ?
    Nom de Dieu.

  32. Le citoyen libre dit :

    Je faut que l’on addresse un courier au 1er ministre afin de nous donner toutes les informations sur le Groupe MAROFRANCE.
    Si ce groupe est spécialisé dans le calcul, la sécurisation et le contrôle des mécanismes de notation et d’évaluation des agents de l’administration publique, pourquoi il n’y a aucune reference en France meme ?
    Pourquoi ce projet ne fait pas l’objet d’un appel d’offres international ?
    C’est tres grave le Gabon est geré comme une epicerie du quartier depuis 2009.

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