Le nouveau Plan national de mise en œuvre (PNM) de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (Pop) a été validé le 19 avril, à l’issue d’un atelier de deux jours. Il ne reste plus qu’à le transmettre au Conseil des ministres pour approbation.

Emmanuel Bayani Ngoyi (droite), lors de la clôture de l’atelier. © Gabonreview

 

Les ministères et les parties concernés par la question des polluants organiques persistants (Pop) ont travaillé, durant deux jours, pour la validation du Plan national de mise en œuvre (PNM) relatif à la Convention de Stockholm sur les Pop.

Ces substances utilisées dans plusieurs chaines de production industrielle, comme dans la santé, sont jugées dangereuses quand bien même elles contribuent au bien-être des populations. L’atelier a permis de proposer un plan d’action pour le renforcement des cadres politique, juridique et institutionnel pour l’éradication des Pop au Gabon. «Notre pays dispose d’un PNM actualisé et mis à jour. Les prochaines étapes restent d’abord l’approbation du PNM actualisé par le Conseil des ministres et ensuite sa transmission au siège des Nations unies» a déclaré, lors de la clôture des travaux, Emmanuel Bayani Ngoyi, directeur de l’Environnement et de la protection de la nature au ministère des Forêts.

Selon les participants, la mise en place de cette politique nationale en matière de gestion des Pop est une «priorité dans la gouvernance environnementale pour protéger la santé des populations et préserver l’environnement des effets pernicieux dus aux Pop». C’est un objectif prioritaire, ce d’autant plus qu’il y a une forte présomption de la présence des Pop sur le territoire national, du fait de «la porosité de nos frontières et du trafic commercial informel». Cette situation est due à plusieurs facteurs, dont la faiblesse d’une réglementation nationale en application des instruments internationaux juridiquement contraignants en matière de gestion de produits chimiques dangereux. Ce cadre juridique ne comporte, selon les participants, «pas assez de textes d’application sur les Pop». Le nouveau PNM attend désormais l’approbation du Conseil des ministres.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Bikoro Ndemezo'o Albert Diddy dit :

    Il n’y a pas assez sinon pas de textes juridiques locaux sur les pop par le simple fait que les scientifique et opérateurs économiques locaux ne sont jamais conviés à ce genre d’assise, c’est dommage. On continuera de mourir à petit feu à cause de la consommation et utilisation des produits qui prohibés en occident depuis des décennies

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