Le premier congrès statutaire du parti de Séraphin Akuré-Davin a fait le choix de soutenir l’ancien député de la Lolo-Wagna lors de la prochaine présidentielle. 

Guy Nzouba Ndama et Séraphin Akuré-Davin, le 23 avril 2016 à Lambaréné. © Gabonreview

Guy Nzouba Ndama et Séraphin Akuré-Davin, le 23 avril 2016 à Lambaréné. © Gabonreview


 
Quelques moments du congrès de l’ANG à Lambaréné. © Gabonreview

Quelques moments du congrès de l’ANG à Lambaréné. © Gabonreview


L’Alliance pour le nouveau Gabon (ANG), parti politique se réclamant de l’opposition, a organisé son premier congrès statutaire le samedi 23 avril dernier à Lambaréné, chef lieu de la province du Moyen-Ogooué. Au milieu du millier de congressistes venus de 6 des 9 provinces du Gabon, on notait la présence, entre autres invités, de Guy Nzouba Ndama, tout récent démissionnaire du poste de président de l’Assemblée nationale et candidat à la prochaine présidentielle.
Au terme des assises, le Dr Séraphin Akuré-Davin, président de l’ANG, a annoncé que le congrès, plus grande instance décisionnelle du parti qu’il dirige, a pris l’option de soutenir la candidature de Guy Nzouba Ndama à la prochaine élection présidentielle. Un choix qui, selon l’ancien maire de Lambaréné, s’est fait en toute responsabilité. Car, a-t-il indiqué, «l’ANG ayant décidé de ne pas se présenter aux élections présidentielles d’août 2016, nous avons donc regardé autour de nous, parmi tous les candidats qui sont annoncés. Et ils sont tous, je le dis en toute responsabilité, des hommes et des femmes que nous avons vu et que nous connaissons valables. Mais dans la vie, il faut faire un choix. Le choix que l’ANG a fait est celui de quelqu’un qui ne va pas confondre son parti avec la République». Et le patron de l’ANG qui n’a pas manqué de distribuer les bons points à son candidat (l’expérience de la gestion de la chose publique, la bonne gestion de la ressource humaine), estime que Nzouba Ndama est l’homme qui pourra reconstruire le Gabon et le démocratiser.
Discours de saison, Séraphin Akuré-Davin n’a pas manqué d’insister sur le respect scrupuleux de la Constitution, principalement son article 10, avant de s’atteler à juger négatif le bilan des dirigeants actuels du pays. «Le cas de Lambaréné où je suis né… En 6 ans, y a-t-il eu une école, une structure de santé construite ? Les routes ont-elles été travaillées ? Le port fluvial qui a été annoncé, est-ce qu’il est là ?», s’est-il demandé avant de lancer un appel à la population pour le soutien de son candidat à la présidentielle à venir.
Pour sa part, Guy Nzouba Ndama s’est déclaré honoré pour le choix porté sur sa personnalité. Selon l’ancien membre du Comité permanent du Parti démocratique gabonais (PDG), le choix de sa personne est l’expression du patriotisme et du souci de l’ANG de sauver le Gabon de la dérive. Et l’ancien président de l’Assemblée nationale de revenir sur les raisons de sa démission du parti au pouvoir. Notamment, le fait, selon lui, que le président de la République s’est laissé phagocyter par un entourage nuisible, politiquement démuni d’expérience et ayant passé le temps à l’encourager à des décisions douteuses ayant plongé l’ensemble du septennat dans une humeur brouillonne et un sentiment d’improvisation à tous les niveaux.
«Trop de promesses non tenues. Aujourd’hui toutes les localités du pays en détiennent un véritable catalogue, ventilé lors des conseils ministériels délocalisés. De l’Avenir en confiance à l’Egalité des chances, en passant par le Plan stratégique Gabon émergeant définissant le Plan national des infrastructures, la Stratégie d’investissement humain ou le Projet graine, il y a trop de mots et peu d’actes concrets. La parole s’est substituée à l’action», a lancé l’ancien député de la Lolo-Wagna ; ajoutant que, pendant ce temps, une bande de jeunes gens, décidé à s’enrichir rapidement au mépris du mérite, choque quotidiennement les Gabonais par une exhibition indécente des signes extérieurs de richesse, tandis que, de son côté, la «garde rapprochée» du président de la République humilie les Gabonais, insulte les aînés, désacralise les valeurs traditionnelles.
Selon Jean Rémy Minko-Mi-Nguema, vice-président de l’ANG, ayant dressé l’historique de cette formation politique légalisée en novembre 2011, le parti de Séraphin Akuré-Davin compte 9 conseillers municipaux à Lambaréné. Il est ainsi la 2ème force politique du Moyen-Ogooué après le PDG.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. LE GA'BON dit :

    Pauvre vieillard, toi et ta bande des assélé, joséphine nkama, boukoubi faustin, mborantsuo marie-madeleine, chambrier, ping jean… avez enfin réussi a convaincre le petit de se retirer par la grande porte en te laissant gagner cette pseudo élection??? Histoire de préserver les « hauts intérêts de la famille BONGO et Cie », hein…Delta Synergie c’est vous tous nooon???
    Car comment comprendre ton attitude vieux hein toi aussi?? Pendant que les autres regardent a gauche,toi aussi tu feins comme ping jean de découvrir le pays soit disant précampagne, pour gagner quoi? contre qui????
    et dire qu’il y a des gens qui suivent ce type de personne…Pauvre GABON, Chere MERE PATRIE, tu n’es pas sortie de l’auberge on dirait….

  2. Fille dit :

    Pauvre Gabon ! Comme qui dirait, à ce point là de l’amnésie, vaut mieux garder Ali. C’aurait été faisable s’il n’avait pas violé l’article 10 de la constitution. Mais qui l’y aidé hein ? Qui a permis que le Gabon soit ce qu’il est aujourd’hui ? Je pensais que les jeunes comme Akouré feraient la différence, mais on voit bien le jeu de ces petits partis « opposition » créés par le système pour brouiller les cartes. Nzouba, président, s’il aimait ce pays, après avoir contribué à le vendre, il aurait été crédible s’il avait mis le jeune ABC en avant. Au lieu de cela, il nous la joue qui aime désormais les gabonais et les suiveurs suivent. Le système pdg/francafrique est en pleine mue. Leur nouveau cheval de bataille est le vieux Nzouba pour que le système perdure. Ali Bongo ne leur convient plus, trop de casseroles et moins soumis, alors il faut le changer. Donc, apres l’effigie Omar Bongo, les populations commencent à porter l’effigie Nzouba ! Quelle tristesse. Quand porterons-nous l’effigie Gabon d’abord pour tous ? Qu’Akouré que je croyais lucide entre dans ce jeu de dupes me désole.

  3. Petit Piment dit :

    Notre cocue national rentre en campagne…! J’attends avec impatience son déplacement dans le grand nord !

  4. Petit Yannick dit :

    ABC candidat aurait été plus crédible. Nzouba retire toi et soutient le petit au lieu de faire ton cinéma.

  5. maati dit :

    pauvre Gabon!est ce de la débilité mentale,l’Alzheimer,l’amnésie…..difficile de répondre.un vieux comme ça qui a vendu le pays et violé la mère constitution souhaite désormais être le libérateur!tu as déjà bien vécu et largement dépassé l’espérance de vie du gabon,si tu es malin mets une partie de l’argent que tu détiens au profit de la révolution à venir et prends un avion pour aller te réfugier dans un autre pays parce que à nos yeux tu restes toujours un haut traitre de la république et fichié sur la black list.

  6. OSSAMI dit :

    Je vois sûrement mal. Qui est avec Nzouba sur la dernière photo du bas. Serge Mabiala le prisonnier ou quelqu’un qui lui ressemble. Enfin je n’ai posé que la question au passage.

  7. Murielle MBA dit :

    Un vieux comme çà il veut nous apporter quoi? Au lieu d’aller a la retraite c’est maintenant il veut devenir président. Il ferait mieux d’aller se reposer oui car il n’a aucune chance. Nous n’allons pas nous laisser berner.

  8. yeyap jules A. de GADCOM dit :

    Que la victoire soit le partage de l’ANG renforcé par Mr GUY nzouma,doyen de la scene politique gabonaise.
    Besoin de participer votre campagne

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