Une dizaine de prisonniers a essayé, le dimanche 8 novembre 2015, de s’évader de la prison centrale de Libreville. On parle de 5 évadés dont 3 rattrapés et 2, armés, volatilisés dans la nature.

Les murs de Sans-Famille, prison désertée par les visiteurs le 8 novembre 2015. © Gabonreview

Les murs de Sans-Famille, prison désertée par les visiteurs le 8 novembre 2015. © Gabonreview

 

Dans l’après midi du dimanche 8 novembre 2015, le quartier Derrière-la-prison, dans le 2e arrondissement de Libreville, abritant la maison d’arrêt de la ville, a été le théâtre d’un remue-ménage inhabituel et digne d’un film hollywoodien. Aux alentours de 14 heures et demie, après le bruit, les cris et des coups de feu dans l’enceinte carcérale, des gardes pénitentiaires, à pied ou en camionnettes, ont essaimé le quartier, l’écumant à la recherche de personnes qui venaient de s’évader de Sans-Famille, le plus célèbre pénitencier du pays.

La clôture principale de Sans-Famille, le 8 novembre 2015. © Gabonreview

La clôture principale de Sans-Famille, le 8 novembre 2015. © Gabonreview

Selon les premières informations recueillies, cinq personnes armées venaient de s’évader de la prison. «Trois ont été rattrapées. Deux sont dans la nature et armées. Ils ont poignardé un gardien de prison au cou», a indiqué un lieutenant sur les lieux, ayant requis l’anonymat, alors que d’autres sources dont le journaliste de Radio Sainte-Marie, Jean-Claude Nounamo, généralement bien informé sur cet univers, ont plutôt parlé de «quatre détenus dont un Nigérian, un Camerounais et deux Gabonais». Des sources internes de la prison ont, quant elles, décliné le scénario : «Des parents d’un détenu Nigérian sont arrivés, comme bien d’autres pour la visite dominicale. Sitôt le prisonnier concerné parvenu au parloir, ils ont sorti des armes à feu et tiré en l’air, poussant tout le monde à s’enfuir et dans cette panique générale quelques autres prisonniers ont tenté eux aussi de s’enfuir.» Le scénario varie cependant selon les témoignages, puisqu’une dame rencontrée sur les lieux raconte : «J’étais dans l’enceinte de la prison, j’attendais qu’on fasse venir ma sœur qui est là depuis un mois. Je voulais la saluer et lui donner un peu à manger. Mais, tout à coup j’ai vu des gens sortir d’un portail avec des armes et des barres de fer en main. Ça été la débandade».

Si l’on peut être sûr de ce qu’une poignée de détenus a pu prendre la clé des champs, seul le décompte des prisonniers par les services de la Garde pénitentiaire permettra d’être fixé. Les évadés étaient des résidents de «La Chine», le  plus quartier le plus populeux de Sans-Famille, avec près de 600 détenus alors qu’il ne devrait en contenir que 200. Une battue a été organisée pour retrouver ce qu’il reste d’évadés et qui, en plus des armes automatiques, disposeraient d’armes artisanales de leur propre fabrication. L’incident a amené les autorités carcérales à interrompre les visites. Sûr qu’à l’avenir tous les visiteurs seront désormais fouillés, mais les matons sont connus pour leur inclination au bakchich.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Grimba dit :

    Pour moi cette affaire n’est pas claire c’est la faute de Myboto et Ping ils font ça pour qu’on dise que le pays va mal.
    Le commentaire c’est pour éviter à Jean-Jacques de venir écrire des inepties pleine de fautes.

    Une petite question aux gens qui dirigent le Gabon depuis 48 ans que fait une prison de haute sécurité en plein centre ville ? En 48 ans personne n’a vu le danger que ça constituait pour les populations et pour la sécurisation de la détention. Gouverner c’est prévoir, il n’y aucune prévision au Gabon depuis 48 ans donc nous ne sommes pas gouvernés. On a une bande de jouisseurs solitaires au pouvoir dont le seul but est s’enrichir

    PS: M.Makoumba Dissumba il y a une coquille dans le texte  » Les évadés étaient des résidents de «La Chine», le PLUS quartier le plus populeux de Sans-Famille »

  2. mokita dit :

    c est vraiment.une histoire.qui me fais rire. les garder de prison .ne son pas armé?de puis qu’on?une prison.de aute sécurité. et dans les autres pays.les prison.son pas on ville.il son retiré.de la ville. m est où est la prison que l état construit a coltengue?

  3. au Total dit :

    Quoi, les forces de sécurités, Encore, coruption et imcompétence… bon, on ne sait plus quoi dire !

  4. CharlyParkoeur dit :

    La localisation d’un centre penitientier en centre ville n’est pas le souci. Un exemple, je vis à Paris il y a la prison de la santé dans le 13eme Arrondissement . À ma connaissance, seul Jeacques Messirine qui a eu le culot de s’évader et ce dans les années 70 . Il faut que les politiques prennent des mesures sur la surpopulation carcéral . Revoir les recrutements des matons…………………… Et les salaires……

  5. Alain Mezui dit :

    Il faut etre stupide de penser que toutes les prisons soient retirées.

    Grimba, la prison du 18 arrondissement de paris ne se trouve pas en Ile de france. La prison de rouen se trouve en plein centre ville.
    Donc quand on a rien a dire on la ferme!

  6. Salut Alain Mezui,je pense que pour plus de sécurité,l’idéal serait d’avoir une prison éloigné de la ville.Même en France cela donne matière à réfléchir car en cas d’évasion,ces individus auront assez d’opportunités pour causer des dégâts,tels-que les prises d’otages,des fusillades…Je vous rejoins sur un point si les Français ont construits des prisons dans des villes c’est y ont pris toutes les précautions possibles dans le domaine sécuritaire…Cordialement,

  7. lisa gabonaise dit :

    vraiment tchiiiiiip cette histoire me depasse

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