La Cosyga, l’Onep et la CGSL ont mené une campagne de sensibilisation sur la réforme du Code du travail, du 23 au 25 décembre dans la province du Haut-Ogooué. Les trois centrales insistent sur le refus de laisser passer cette réforme qui selon eux, précarisera les travailleurs.

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Les syndicalistes sensibilisant les travailleurs à Franceville. © D.R.

Le gouvernement gabonais compte faire adopter par le Parlement un nouveau Code du travail. Mais la mouture présentée aux travailleurs via leurs représentants ne passe toujours pas. En opération de restitution des travaux de la réforme de ce texte, la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga), l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) et la Confédération gabonaise des syndicats libres (CGSL), se sont rendus du 23 au 25 décembre dans la province du Haut-Ogooué. Leur objectif était de sensibiliser les travailleurs «sur les aspects jugés négatifs et dangereux» de mouture présentée par le gouvernement.

Selon Philipe Djoula, le secrétaire général du la Cosyga qui a conduit la délégation, il s’agissait notamment de les sensibiliser sur la situation des Contrats à durée déterminée (CDD) qui devraient désormais être encadrés, le renforcement du rôle de l’inspecteur du Travail qui selon eux «ne devrait plus faire de la conciliation, celle-ci devant être désormais du ressort du tribunal du Travail», le retour de l’article 12 de l’ancien Code du travail, la réglementation des congés techniques et le maintien de l’article 59 de l’ancien Code.

Les syndicalistes qui ont à plusieurs reprises fait savoir leurs réserves ont réitéré leurs inquiétudes dans le Haut-Ogooué. «Non à la précarisation de l’emploi», «non à l’esclavagisation des travailleurs» «non à la remise en cause des acquis sociaux» ont-ils martelé, estimant qu’il sera scandaleux d’adopter la réforme actuelle du Code du travail.

 
GR
 

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