Lancé, lundi 3 juin, au Complexe scolaire Michel Dirat à Libreville, le séminaire d’échanges de compétences court jusqu’au 8 juin prochain. Les professionnels, 16 au total, promettent de donner le meilleur d’eux. Ci-après, la présentation par certains coachs de ce qui attend les 300 participants inscrits à la 6e édition des Sambas professionnels parrainés cette année par l’ancien footballeur international Patrick Mboma.

Josiane Maténé, en compagnie des professionnels, le 3 juin 2019, à Libreville. © Gabonreview

 

Josiane Maténé, initiatrice : la possibilité de créer d’autres «réseaux»

«Dans un environnement où l’on pense que pour réussir il faut absolument appartenir à un réseau, Les Sambas professionnels viennent pour prouver le contraire. Cette année, et comme lors des précédentes éditions, il s’agira de montrer que la réussite passe d’abord par la formation et surtout par l’appropriation des compétences et des savoirs des plus aguerris dans le domaine dans lequel on souhaite évoluer. Pour cette nouvelle édition, Les Sambas professionnels ont pour ambition de permettre aux participants de vivre de leur passion.»  

Patrick Mboma : Le parrain

«Être le parrain de ce séminaire d’échanges de compétence est un honneur pour moi. Ça me va droit au cœur d’avoir été choisi, d’autant que plus beaucoup de personnes autour de moi m’en ont parlé, à commencer par Pape Diouf qui est là depuis le début de cette aventure. Il est essentiel pour nous de faire partager notre expérience et de faire profiter de notre expertise dans certains domaines aux plus jeunes ou simplement à ceux qui en expriment le besoin. Nous voulons aider les gens à croire en eux. Les Sambas professionnels sont une opération très productive qui a déjà et continuera de laisser des traces.»  

Pape Diouf : «L’ancien», animateur de l’atelier «Le sportif et son environnement» avec Philippe Doucet

«Six ans, ce n’est pas rien. Que les gens comprennent que si je suis là, ce n’est pas pour passer du bon temps, mais je me le présente comme un devoir. C’est un évènement auquel je suis d’ailleurs ravi de participer, et que je souhaite voir inscrit dans le calendrier national. […] Les Sambas professionnels, n’ont pas la prétention de se substituer à l’État en matière de formation. Il ne s’agit pas de formation, mais plutôt d’échanges, de rencontres. On ne peut pas former en une semaine seulement, mais on peut ouvrir la voie.»

Romain Grimaud : Atelier «Médias africains : développement, sport et opportunités», avec Martin Camus

«Certains m’entendent souvent commenter des matchs de football à la télé. Parmi eux, il y en a qui se disent que c’est compliqué et qu’ils n’arriveront pas à faire ce métier. Ce n’est pas forcément vrai. On va essayer d’être concrets. J’ai hâte de rencontrer les participants pour savoir ce qu’ils attendent surtout, et nous nous adapterons à leurs attentes pour leur permettre de sortir avec quelque chose de concret à la fin de cette semaine. Il s’agira pour nous de comprendre aussi comment les médias et le sport sont consommés ici.»

Carole Libizangomo : Atelier «Entreprendre dans son environnement»

«Nous entretiendrons les participants sur l’organisation et sur la compréhension de notre écosystème environnemental, social et économique. Nous échangerons également sur le marché global auquel on fait face et qu’il convient de maîtriser avant de se lancer dans l’entrepreneuriat».

 
GR
 

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