La Société d’investissement pour l’agriculture tropicale (Siat Gabon), au capital social de 12 milliards de francs CFA détenu à 96,9 % par le groupe Siat  (Belgique), est annoncée prochainement à la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (BVMAC).

Connue pour son huile de cuisine et ses savons, Siat Gabon investit ainsi dans le palmier à huile, l’hévéaculture et l’élevage - © Siat Gabon

L’annonce de l’entrée en bourse de Siat Gabon a été faite le mardi 2 octobre 2012 à Libreville par le directeur général de la BVMAC, Pascal Houagni Ambourouet, à l’occasion de la présentation officielle du 5e numéro de la lettre d’information périodique éditée par cette institution financière sous régionale.

Cité par l’Agence gabonaise de presse, Pascal Houangni Ambouroue, qui a  informé que cette entrée en bourse interviendra au cours de ce second semestre de l’année, a précisé : «Nous avons un émetteur Siat Gabon qui a déposé son dossier à la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique Centrale (Cosumaf), pour attendre la date et le numéro statistique de validation et ouvrir son capital de manière importante».

Outre Siat Gabon, deux autres entreprises au niveau de la sous région devraient également faire leur entrée en bourse, notamment au compartiment Action, jugé improductif depuis le lancement de la BVMAC dont seul le compartiment primaire est en mouvement.

SIAT a repris les actifs des sociétés Agrogabon, Hévégab et le ranch Nyanga en avril 2004, lors de leur privatisation. Ces trois activités ont été regroupées dans une seule société gabonaise, au capital de 12 milliards de francs afin de bénéficier d’un maximum de synergies.

La Bource des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), est investie, à titre exclusif, de la mission de service public d’organisation, d’animation et de gestion du Marché Financier Régional. Elle assume donc les fonctions d’entreprise de marché. La BVMAC est indépendante des pouvoirs publics et des institutions de la Cemac mais se conforme dans l’exécution de sa mission aux règlements et instructions de la Cosumaf (Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale) dont elle sollicite chaque fois que nécessaire l’avis. Son capital social est réparti entre les sociétés de bourse, établissements de crédit, sociétés d’assurance, et autres Institutions et organisations ou sociétés commerciales agréées par la Cosumaf.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Encore eux dit :

    Oooh, je pensais que ce machin (BVMAC) avait fermé porte. Mais bon, il n’y a pas de honte pour la médiocrité.

  2. Le Petit-Fils de la veuve dit :

    Beau jeu pour la BVMAC, qui plie (déficit budgétaire, instabilité du top management, cotation épisodique et même horoscopique), mais ne rompt pas.

    Il ne faut sutout pas conforter les camerounais dans leur saugrenue idée d’abriter la bourse sous-régionale, alors que Libreville peut toutafait jouer le role de place financière pour la CEMAC.

    Donc merci à la BVMAC de nous ouvrir enfin le marché des actions, et de justifier les 2 milliards de recapitalisation que le Gabon a injecté en 2011, de justesse, pour vous sauver d’une honteuse banqueroute.

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