Comptant parmi les principaux représentants de ce mouvement au Gabon, dont les actions sont axées sur la promotion de l’alternance démocratique en Afrique, Marc Ona Essangui vient d’être porté à la tête de « Tournons la page International ». Le Gabonais a deux ans pour imposer sa marque et tenter de faire bouger les choses.

Le Gabonais Marc Ona Essangui a été porté à la tête de « Tournons la page International ». © D.R.

 

À l’issu des travaux du comité de pilotage organisés ces derniers jours à Bruxelles, en Belgique, « Tournons la page International » a procédé aux choix de son nouveau président. Les membres du collège des coordonnateurs Afrique et Europe ont unanimement accordé leur confiance à Marc Ona Essangui, patron de l’ONG Brainforest. Le Gabonais, prix Goldman pour l’environnement en 2009, a deux ans pour imposer sa marque et tenter de faire bouger les choses dans le sens des objectifs de ce mouvement présent actuellement dans 8 pays africains (Burundi, Cameroun, Congo, Côte-d’Ivoire, Gabon, Niger, RDC, Tchad).

Connu comme un des plus farouches militants pour l’alternance politique dans son pays, Marc Ona Essangui sait d’ores et déjà que sa mission «difficile» en raison des combats à mener, y compris hors du Gabon. Pourtant, il ne la trouve pas moins «exaltante». «Les défis nous attendent et nous devons relever tous les défis», s’est-il encouragé sur sa page Facebook, ce jeudi 30 janvier.

Né en octobre 2014, le mouvement « Tournons la page » est composé de 200 organisations citoyennes, dont certaines bénéficient du soutien d’autres organisations européennes. Ce mouvement ayant contribué à la chute du régime Compaoré au Burkina Faso «mène et relaie des actions pacifiques et non partisanes pour promouvoir l’alternance démocratique en Afrique».

Au Gabon, le mouvement a plusieurs fois été actif sur le terrain pour différents sujets, tout comme il a souvent organisé des formations au profit des populations et de ses membres. L’arrivée de Marc Ona Essangui à la tête de l’instance internationale devrait donner un coup de boost à la branche gabonaise.

 
GR
 

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