Bien qu’ayant déjà enregistré deux mois de retard, le lancement de la nouvelle compagnie publique de transport urbain devrait être effectif avant la fin de l’année courante. Entre l’examen des dossiers de candidature des futurs responsables de la société et l’élaboration du plan de mobilité des bus, le ministère des Transports peaufine l’arrivée de Trans-Urb sur les routes.

Un des bus de la société Trans-Urb bientôt mis en circulation. © D.R.

 

Séances de travail entre Justin Ndoundangoye et les responsables de (en haut) et du groupe JCDecaux. © Min. Transports

Annoncé pour mi-août 2019, les activités de Trans-Urb n’ont toujours pas démarré. Après deux mois de retard, le gouvernement n’entend toutefois pas abandonner le projet. Bien au contraire. Ces dernières semaines, au ministère des Transports, se tiennent divers travaux, qui devraient permettre de rendre effectif le lancement de cette nouvelle compagnie publique de transport urbain avant la fin de l’année courante.

Il s’est d’abord agi pour le département dirigé ministériel par Justin Ndoundangoye d’examiner, avec son partenaire technique KPMG, les dossiers de candidature des futurs responsables de la société de transport urbain. Selon le ministère, du 22 juillet au 23 septembre, le cabinet a traité 2 049 dossiers, fait passer des tests écrits à 244 candidats présélectionnés, fait passer un entretien à 113 pour n’en retenir que 55. Au terme de ce processus de recrutement, seuls 32 candidats feront partie de la première équipe dirigeante de Trans-Urb.

«Au niveau des conducteurs-receveurs et contrôleurs, la liste des candidats retenus sur les 461 dossiers reçus par KPMG devra être connue assez rapidement», informe le ministère des Transports.

Avant le lancement effectif des activités de Trans-Urb, il est également apparu nécessaire pour le ministre des Transports de mettre sur pied un Plan de mobilité dit du « Grand-Libreville ». Réalisé par le groupe JCDecaux, ce plan «prévoit le traçage des lignes et les points d’arrêts-bus sur 158 km, entre Libreville, Akanda et Owendo ; l’équipement et l’habillage des supports médiatiques aux espaces publics et sur des écrans de bus ; le système d’alimentation en énergie», informe le ministère des Transports.

 
GR
 

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