Réuni le 26 juin à Libreville, le conseil d’administration de l’Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois (AEAFB) a adopté un budget d’un milliard de francs CFA au titre de l’année 2012, a rapporté le quotidien L’union, le 27 juin. Selon les administrateurs, cette enveloppe, entièrement supportée par l’État, permettra à la structure d’accomplir ses missions.

Exploitation forestière au Gabon

Présidé par Jean-Félix Mouloungui, ancien ministre des PME-PMI, le conseil d’administration s’est également penché sur le plan triennal 2012-2015 de l’Agence, pour lequel un certain nombre de directives ont été données. «Il s’agira notamment de contribuer à la vulgarisation des activités de la filière en assurant un appui technique et des conseils, notamment en matière d’inventaire, d’aménagement, d’agréage, de certification, de traçabilité des produits forestiers, de veille économique et stratégique», a expliqué le quotidien L’union.

En effet, «l’Agence est un dispositif opérationnel devant contribuer à la traduction dans les faits des piliers Gabon Vert et Gabon Industriel, de la politique prônée par le chef de l’État», avait déclaré le ministre des Eaux et Forêts, Gabriel Ntchango, lors de la cérémonie de lancement de l’Agence, le 20 juin dernier.

Selon L’union, l’Agence devra également assister techniquement les titulaires des forêts communautaires dans la mise en œuvre des plans simples de gestion ; réaliser des programmes de reboisement pour diminuer la pression sur la forêt naturelle, appuyer les actions de connaissance des écosystèmes aquatique en vue de leur restauration et leur aménagement, etc.

Une meilleure connaissance de la filière et une estimation quantitative et qualitative des richesses forestières nationales à l’horizon 2014, sont quelques résultats escomptés après la mise en place de l’AEAFB. Le Gabon est recouvert à 85% (266 667 km2) par une forêt dense humide sempervirente de 22 millions d’hectares, refuge de 400 espèces différentes dont 60 à valeur commerciale ; sa filière bois contribue pour 4,6% de son PIB. Depuis l’interdiction effective de l’exportation des grumes de bois en mai 2010, cette part a grimpé à 8%, selon les chiffres du ministère des Eaux et Forêts.

 
GR
 

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