S’il dit comprendre les raisons ayant conduit le gouvernement à adopter de nouveaux critères d’attribution des bourses au collège et au lycée, le Conseil national des parents d’élèves du Gabon ne prévient pas moins les autorités des «risques d’ordre psychologique» encourus par les apprenants si cette mesure venait à être appliquée.

Des représentants du Conseil national des parents d’élèves du Gabon, le 7 janvier 2024 à Libreville. © Gabonreview

 

Au ministère de l’Éducation nationale, on reste convaincu du bien-fondé des nouveaux critères d’attribution des bourses au collège et au lycée. Si elle veut bien reconnaître que l’annonce a été soudaine, la ministre Camélia Ntoutoume-Leclercq, qui ne doute pas de la capacité des élèves à se surpasser, soutient que cette mesure vise l’excellence. Une ambition partagée par le Conseil national des parents d’élèves du Gabon (CNPEG) qui a pourtant tenu à mettre en garde les autorités contre les conséquences éventuelles de cette mesure chez les apprenants.

«Ces mesures peuvent susciter des risques de perturbation d’ordre psychologique auprès de nos jeunes élèves pour l’année scolaire déjà entamée», a prévenu l’organisation dans une brève déclaration à la presse, dimanche 7 janvier. Le CNPEG assure néanmoins continuer d’être un partenaire du gouvernement. En cela, il dit être ouvert à la discussion.

Au Gabon, après que le paiement de la bourse scolaire a été suspendu depuis plusieurs années, les autorités conditionnent désormais son attribution à l’obtention d’une moyenne trimestrielle de 12/20 au collège et 11/20 au lycée. La mesure fait débat au moment où le système éducatif et les conditions d’apprentissage posent eux-mêmes questions dans le pays.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. CYR Moundounga dit :

    Morceau au choix : « Si elle veut bien reconnaître que l’annonce a été soudaine ». Comment peut on en ces temps de RESTAURATION mettre les enfants pour ainsi dire sur le fait accomplit. Apprenez Messieurs et Mesdames « les Ministres de l’école, du lycée et des collèges qu’une bonne préparation psychologique s’avère toujours indispensable dans ce cas de figure. lorsque dans un pays vous avez: la taxi cher, la baguette de pain cher, le kilos d poisson et de la volaille hors de prix, à cela se greffe l’insécurité, le coût élevé de la scolarité et de la santé; LA REUSSITE A l’ECOLE S’AVERE ETRE LE SEUL MOYEN D’ASCENSION SOCIALE.

    Le CTRI là bien reconnue, le Gabonais vie mal. Et voila que l’on en vient encore a briser les rêves des enfants. Vous croyez qu’avoi 10 de moyenne même au premier cycle, pourquoi alors certains ont 7 ou 8 de moyenne dans ce cycle. Donc c’est pas aussi facile qu’on l’assimile.

    les moyennes en classe c’est comme faire le plein de son véhicule qui vous permet d’aller plus loin. Un demi plein une moyenne distance. Moins d’un demi plein même pas 500m. Donc Messieurs du CTRI revoyez la copie SVP. Amen.

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