Face à l’envolée des prix des produits de la pêche, la Direction générale de la Pêche et de l’Aquaculture a initié, le 16 août dernier, une opération de vente de poisson à bas prix au Centre d’appui à la pêche de Libreville (Capal). Après 5 jours, le résultat est plus que satisfaisant puisque 1,2 tonne de poisson a déjà été écoulée.

Gabonreview.com - Poisson frais sur un marché aux poissons de Libreville - © D.R.

Poisson frais sur un marché aux poissons de Libreville – © Christian Moussouami/Gabonreview

Le Capal a en effet enregistré une affluence croissante des ménages qui ont sauté sur l’occasion pour se procurer du poisson à un prix à un prix relativement bas. Le kilogramme de bécune, par exemple, y est vendu à 1000 francs CFA, soit deux fois moins que le prix pratiqué sur le marché. Autre exemple, le kilogramme de capitaine est vendu à 2500 francs CFA au lieu de 3500 francs.

Selon le directeur général de la Pêche, Anicet Rerambyat, l’initiative consistant à casser les prix du poisson va permettre de lutter contre la spéculation entretenue par les commerçants. En effet, frais ou transformé (fumé, salé ou séché), le poisson est littéralement devenu un produit de luxe. Certaines espèces comme le poisson rouge ou encore le thon montent jusqu’à 5000 francs CFA le kilogramme.

Pour rappel, le Capal est un lieu d’échange direct entre les pêcheurs qui livrent leurs produits à des coûts fixés de commun accord, les commerçants qui revendent à des prix plafonnés par l’administration et les clients qui peuvent ainsi échapper à la spéculation de certains hommes d’affaires.

Créé il y a moins de deux ans, le Capal est le troisième centre de pêche du Gabon après ceux de Lambaréné (Centre) et de Port-Gentil (Sud-ouest). Assurée à 80% par des pêcheurs béninois, nigérians et togolais depuis plusieurs années, la pêche artisanale fournit localement les ménages en poisson. La production nationale se situe entre 40 000 et 50 000 tonnes de ressources halieutiques (pêche industrielle comprise). En 2009, la production totale a été de 40 000 tonnes dont 60% provenant de la pêche artisanale.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Damas daniel dit :

    Nous ne comprenons pas qu’ avec 800km de cote,le Gabonais ne peu pas s’offrir un plat de poisson puisqu’il s’agit la des produits entièrement acquis comme le stipule le droit international que les les politiques Gabonais ont lu une fois de plus dans le sens contraire car ce qu’ils ont trouvé comme moyens c’est de céder les droits exclusif de pêche aux étranger particulièrement leurs amis les asiatiques en tête desquels se trouvent les chinois et les kalabas vraiment ce pays est une honte pour ses enfants.

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