Café-Cacao : Julien Nkoghe Bekale découvre le café Alanga

Le directeur général de la Caistab, Thierry Prosper Mboutsou, a présenté le 9 juillet au Premier ministre Julien Nkoghe Bekale le café-Alanga, 100% robusta, torréfié et empaqueté en France, mais exclusivement commercialisé au Gabon.

Thierry Prosper Mboutsou présentant le café-Alanga, 100% robusta au Premier ministre Julien Nkoghe Bekale. © Primature

Médaille d’or du 4ème concours international des «cafés torréfiés à l’origine» de l’Agence pour la valorisation des produits agricoles, à Paris en 2018, le café-Alanga a été présenté le 9 juillet dernier au chef du gouvernement par le directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation, dans le cadre d’une promotion nationale. Au cours de cette rencontre, les deux hommes ont scruté les voies et les mécanismes de stimulation des ventes autour de ce produit made in Gabon.

«L’objet de ma visite était de venir présenter au Premier ministre la politique de promotion du café que produit la Caistab. Les différentes ventes effectuées dans plusieurs grandes surfaces attestent de ce que ce produit, qui connaît également la concurrence, n’est pas encore ancré dans les habitudes des consommateurs nationaux. Nous sommes encore en phase de promotion afin que les Gabonais se l’approprient», a confié Thierry Prosper Mboutsou.

Ce café issu d’une vieille plantation abandonnée sur les hauteurs des plateaux Batéké, dans la province du Haut- Ogooué, au sud-est du Gabon, se présente comme l’un des axes majeurs de la politique de la relance de la filière café-cacao, dans le cadre de la diversification de l’économie nationale. Pour la Caistab, l’objectif à moyen terme est de parvenir à la transformation du café vert gabonais, en produit fini pour une commercialisation locale, mais avec un référencement à l’international.

La plantation d’Alanga a été réhabilitée grâce à un financement de 500 millions de francs CFA octroyé par la Banque africaine de développement (BAD). Elle représente 80 ha de plantations en production pour 180 000 tonnes de café par an et 60 emplois permanents. Grâce à cette relance encore timide, le Gabon rêve de porter sa production de moins de 500 tonnes actuellement à 5 000 tonnes d’ici 2030.