Pays hôte de la trentième édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2015), la Guinée équatoriale accuserait du retard dans la finition des travaux des stades d’Ebibeyin et de Mongomo. À tel point que la Confédération africaine de football (Caf) commence à s’inquiéter.

Le stade de Malabo lors de la Can 2012. © AFP/eurosport.fr
Le stade de Malabo lors de la Can 2012. © AFP/eurosport.fr

 

Le choix de la Guinée équatoriale pour prendre le relai du Maroc à quelques mois de l’ouverture de la Can 2015 est loin d’offrir du répit et de la quiétude à l’instance du football continental qui se fait du mouron au regard du retard considérable accusé par certains chantiers. Si les villes de Bata et Malabo sont déjà prêtes pour accueillir les matches de la phase des poules, Mongomo qui accueillera les matches du groupe C et Ebibeyin qui abritera les rencontres de la poule D ne le sont toujours pas.

Selon les dernières informations relayées par le site www.lexpressiondz.com, les travaux d’installations électriques des deux stades de Mongomo et Ebibeyin sont presque achevés, mais la pose des pelouses n’a pas encore commencé. L’ancien gazon a été retiré des deux stades et les organisateurs estiment que l’ensemble des travaux prendra fin d’ici le 7 janvier, soit 10 jours avant le match d’ouverture qui va opposer le pays hôte au Congo. Reste à savoir si ce délai rendra la pelouse praticable.

Bien que prévisible au départ, d’autant plus que l’organisation d’un tel évènement, requiert beaucoup de temps et surtout un rythme de préparation très soutenu, pour les médias équato-guinéens, cette situation aurait pour cause la «sérieuse crise économique» que le pays traverse actuellement et qui influe beaucoup sur l’ensemble des travaux de rénovation et de restauration des différentes enceintes sportives, retenues dans le cadre de la Can 2015.

Loin de s’en inquiéter, très serein et sûr de tenir le pari de cette organisation, le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, réfléchit plutôt aux moyens de remplir les gradins des stades d’Ebibeyin et de Mongomo qui pour lui «doivent être pleins». «Les autorités vont faire en sorte que les populations des villages et des districts soient présentes dans les stades lors des matches de la Can, des voitures seront mises à leur disposition pour les transporter avant et après les matchs», a-t-il encore indiqué.

Cette Can 2015 qui n’en finit pas de faire parler d’elle, avant son déroulement, et qui ne s’annonce guère rassurante pour l’instant, se déroulera du 17 janvier au 8 février prochain.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. maak dit :

    Ah Donc comme ca la super guinee est aussi en crise?

  2. Rudiger dit :

    On savait que ce serait difficile. En effet, un tel évènement exige une grande préparation pour une organisation réussie. Il faut du temps, et beaucoup d’argent. Ce pays ne dispose que de deux stades aux normes internationales, les deux autres n’étant même pas prévus pour abriter des évènement de cette envergure, leurs capacités suffisent pour le comprendre.
    Mais, il faut bien prendre en compte que sans la Guinée Équatoriale, la CAN n’aurait pas eu lieu, en tout cas pas en Afrique. Respectons cela, puisque de toutes les façons la fête sera belle. C’est la CAN!

  3. azerty dit :

    C toujours comme ça partout … retard retard … après ca se tient !

  4. le puant dit :

    Rappelons nous des chantiers des stades du mondial bresilien .

  5. messowomekewo dit :

    les équatos au moins peuvent oser…

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