Au nom du patron de l’institution, Christian Bignoumba Fernandes, Doyen des juges à la Cour constitutionnelle, a invité ses collègues et ses collaborateurs à opter pour le dépistage du cancer de la prostate pour éviter toute complication en cas de maladie. Un atelier de sensibilisation, le deuxième du genre, a été organisé dans cette optique, vendredi.

Christian Bignoumba Fernandes, Doyen des juges constitutionnels, lors de l’atelier de sensibilisation, le 1er décembre 2023. © D.R.

 

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Animé par des experts du domaine médical, à l’instar du Pr Stevy Ndang Ngou, représentant le ministère de la Santé, un atelier de sensibilisation sur les cancers masculins et particulièrement sur celui de la prostate a été organisé, vendredi 1er décembre à la Cour constitutionnelle. Représentant le patron des lieux, le président Dieudonné Aba’a Owono, le Doyen des juges constitutionnels n’a pas manqué l’occasion pour exhorter ses collègues et ses collaborateurs à préconiser la prévention  plutôt que le traitement de cette maladie dont il a rappelé qu’elle est «le premier cancer masculin au Gabon» qui se manifeste par «une évolution insidieuse, dissimulée, sans symptômes majeurs».

Aussi estime-t-il que «le dépistage volontaire est la seule arme qui peut amener à lutter contre ce tueur perfide, redoutable et silencieux». «N’attendons pas qu’il soit trop tard pour réagir. Faisons-nous dépister !» a invité Christian Bignoumba Fernandes qui a néanmoins indiqué que «le cancer de la prostate n’est pas une fatalité [mais que] c’est la négligence face aux petits signes d’alerte qui le favorise».

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Organisé sous l’égide du président de l’institution, cet atelier de sensibilisation au cancer de la prostate est le deuxième du genre à la Cour constitutionnelle. «Cette rencontre d’envergure sociale et médicale a pour but d’informer, d’expliquer, d’orienter et surtout d’exhorter le personnel masculin de la Cour constitutionnelle à se faire dépister ; de même qu’elle vise à inciter le personnel féminin à s’investir dans des actions de sensibilisation de son entourage afin de permettre au plus grand nombre d’être édifié sur ces pathologies sournoises», justifie le Doyen des juges constitutionnels.

 

 
GR
 

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