Les automobilistes éprouvent depuis quelques jours des difficultés à se ravitailler en carburant, à Libreville, du fait des retards de livraison du combustible dans les stations-service. Une situation partiellement réglée, ce 4 juillet, après de longues files d’attente observées dans certaines stations-service de la capitale gabonaise.

Des taxis massés dans une station-service à la recherche du carburant, le 4 juillet 2022 à Libreville. © Gabonreview

 

Ce 4 juillet en matinée, Libreville était en proie à une indisponibilité passagère de carburant, créant de files d’attente dans certains points de ravitaillement de carburant de la capitale. Une situation ayant plongé plusieurs conducteurs dans l’embarras, mais la situation n’a pas tardé à être réglée, heureusement. «On avait un souci ce matin avec le carburant mais la situation est revenue à la normale. La distribution dans les différents points de vente est en train d’être effectuée et là les clients font une file d’attente car la distribution est paramétrique», a expliqué un pompiste dans une station-service.

Cette situation a causé des difficultés aux conducteurs qui peinaient à se déplacer. Et pour certains taximen, c’était une occasion en or pour augmenter les tarifs, au grand dam des clients. «Ce matin, j’ai vraiment eu du mal à me déplacer, les taximen évitent les embouteillages car ça vide leur carburant, il a donc fallu doubler la mise pour qu’un taxi m’accepte», a confié un usager. Le 16 juin dernier, le ministre du Pétrole et sa collègue de l’Economie avaient réuni les acteurs de la chaine de commercialisation et distribution des produits pétroliers pour discuter de l’indisponibilité du gasoil à la pompe 48 heures plus tôt.

En effet, la Société gabonaise de raffinage (Sogara) n’arrivant à satisfaire que partiellement les besoins du marché nationale, une partie du volume des produits pétroliers est importée. Or, les délais entre l’achat et la livraison des hydrocarbures importés, occasionnent des pénuries ponctuelles, comme cela a été observée ces derniers jours.

«Il se trouve que pour payer, ce ne sont pas forcément des problèmes de trésorerie, ce sont d’autres exigences, notamment bancaires, qui font que les délais prennent du temps. Et malheureusement, on observe, entre temps, des tensions comme celle que nous avons constaté ces derniers temps», avait d’ailleurs expliqué le ministre du Pétrole, le 16 juin dernier.

Auteur : Marie Liliane Obouka (Stagiaire)

 

 
GR
 

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