Poursuivant sa politique de subvention des produits pétroliers, tout en veillant à éponger ses dettes, l’État gabonais vient de signer deux conventions avec Sogara et le Groupement professionnel des pétroliers. Plus de 200 milliards de FCFA ont été mis sur la table des négociations.

Pour éviter l’augmentation du prix des carburants à la pompe, l’Etat a mis sur la table plus de 200 milliards de FCFA. © D.R.

 

Issue heureuse après de longs mois de négociation entre l’État gabonais et les acteurs du secteur pétrolier exerçant notamment dans le raffinage et la vente des carburants. Les trois parties ont signé, mardi 14 mars à Libreville, deux conventions visant à stabiliser le prix à la pompe des produits pétroliers, à assainir l’état des créances des uns vis-à-vis des autres, mais également à booster la trésorerie des opérateurs économiques concernés. Pour y parvenir, l’État a dû mettre la main à la poche.

«La convention que nous venons de signer, c’est à peu près 212 milliards de FCFA que l’État à mis sur la table pour que les prix à la pompe n’augmentent pas», a précisé Jean-Baptiste Bikalou, président du Groupement, regrettant presque que les efforts des autorités en termes de subvention des produits pétroliers ne soient pas très remarqués par les populations.

Qu’à cela ne tienne, pour leur part, les représentants de l’État, dont Nicole Jeannine Lydie Roboty-Mbou, ont indiqué ces deux conventions signées avec la Société gabonaise de raffinage (Sogara) et les marketeurs participent de la lutte contre la vie chère. «Il s’agit pour nous d’assainir par le mécanisme des compensations, pour croiser les dettes et les créances réciproques que ces différents partenaires ont en commun», a expliqué la ministre de l’Économie et de la Relance. Appuyant les propos de sa collègue, Vincent de Paul Massassa, ministre du Pétrole et du Gaz, a ajouté que ces conventions visent davantage à «booster la trésorerie des opérateurs économiques, qui est un élément important pour l’achat de la matière brute et des produits dérivés lorsqu’il s’agit de l’importation».

 

 
GR
 

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