Le Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Faustin Boukoubi, a participé, le jeudi 6 septembre 2012 soir sur Gabon Télévision, à une émission sur le thème «Le PDG face au contexte politique actuel». Occasion pour lui de se prononcer sur la crise, dénoncée par certains acteurs politiques et associatifs pays, et sur l’opportunité d’une conférence nationale.
À 80 ans, le sénateur René Radembino Coniquet, par ailleurs ex-président du Sénat, fait figure de sage dans le Landerneau politique national. Interrogé par Gabonreview au sujet de la conférence nationale souveraine, il indique souhaiter la décrispation du climat sociopolitique, le dialogue entre les forces politiques du pays, la réhabilitation de l’Union nationale, mais se refuse à une conférence nationale souveraine qui devrait être légalement codifiée de son point de vue.
La Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) qui s’est réunie en Assemblée plénière, le mercredi 5 septembre 2012 à Libreville, a lancé le processus électoral des législatives partielles pour le district d’Ikoy-Tsini dans l’Estuaire et des élections locales pour Omboué dans l’Ogooué-Maritime.
La société civile et la Convention de la diaspora gabonaise (CDG) ont émis de sérieuses mises en garde au sujet du «Forum de Mouila», qui va regrouper, les 7, 8 et 9 septembre prochain, dans le chef-lieu de la province de la Ngounié, une vingtaine de partis politiques de l’opposition, regroupés autour de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR) et de l’Union nationale (UN, dissout).
En discours d’ouverture de la session ordinaire du Conseil économique et social, le 4 septembre, Paul Biyoghé Mba, président de cette institution, a reconnu la situation de crise et le climat délétère que traverse le Gabon. Il appelle de ce fait au dialogue.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, dans une longue interview accordé à Jeune Afrique du 2 septembre 2012, aborde l’actualité politique, économique et sociale du Gabon de ces dernières semaines, avec un regard apposé sur son désormais «principal opposant», André Mba Obame, avec qui il a entretenu des rapports amicaux et fraternels pendant de longues années.
Après deux mois d’intersession, les parlementaires gabonais, députés et les sénateurs, ont renoué le 3 septembre avec leurs hémicycles respectifs où ils s’attèleront principalement à l’examen de la loi des finances 2013.
Conférence, concertation, pourparlers, discussion, débat, médiation, tour de table… Les termes sont nombreux pour définir le dialogue en politique. Mais le sujet qui passionne le Gabon aujourd’hui est d’un autre ordre et s’appuie sur un seul mot : “Souveraine”. Car ce n’est pas un round de négociation que demande l’opposition avec insistance, mais bien une remise à zéro des compteurs politiques.
À la faveur d’une conférence de presse tenue le 31 août à la Chambre de commerce de Libreville, le président en charge de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR, opposition), Maître Louis Gaston Mayila et ses alliés se sont penchés sur la situation qui prévaut actuellement au Gabon, tout en soutenant l’idée de l’organisation d’une conférence nationale pour sortir le pays de son mal-être.
Rose Allogo-Mengara, maire de la 4e ville du Gabon, Oyem, a développé, le 31 août dernier, une argumentation historique et politique qui réfute la nécessité d’une deuxième conférence nationale au Gabon. Elle propose plutôt l’organisation d’un audit national pouvant déboucher sur une plateforme de réconciliation.