Le comité de pilotage des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Copil Pref-Cemac) a adopté, le 28 mars à Brazzaville, les 18 mesures fiscales et budgétaires pour soutenir le choc de l’épidémie du Covid-19 sur les économies des États de la sous-région.

Le Copil Pref-Cemac a adoptées 18 mesures fiscales et budgétaires pour soutenir le choc de l’épidémie du Covid-19 au sein des économies des États de la sous-région. © D.R.

 

Les ministres de l’Économie de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ont examiné et évalué les effets des incidences économiques et financières du Covid-19. Ils ont adopté, le 28 mars à Brazzaville, 18 mesures fiscales et budgétaires pour soutenir le choc de l’épidémie du Covid-19 sur les économies de la zone Cemac.

Il s’agit, entre autres, de mobiliser les institutions financières sous-régionales (BEAC et BDEAC) ainsi que les marchés financiers sous régionaux, en vue d’accroître les ressources budgétaires des États ; de soutenir les entreprises frappées par la crise du Covid-19 à travers la fiscalité (allègements fiscaux et allocations de moratoires pour le paiement des impôts et de certaines charges sociales) et budgétaires (subventions aux entreprises pour éviter leur faillite et fermeture. «À cet effet, il a été convenu que les États doivent reporter à 2021 toute nouvelle mesure fiscale», précise le communiqué final de la réunion.

En plus des politiques budgétaires et fiscales à ajuster par rapport à la propagation de l’épidémie du Covid-19, la Cemac préconise de recourir aux facilités d’urgence mises en place par les institutions financières internationales et régionales (Banque mondiale, Fonds monétaire international, Banque africaine de développement, etc.), pour venir en aide sur le plan budgétaire à l’ensemble des États; d’accélérer le processus de rapatriement des fonds publics détenus à l’étranger, aussi bien par les États que par les entreprises publiques.

La Cemac recommande également aux États d’affecter les aides extérieures et sous-régionales aux dépenses prioritaires, au regard des contingences de chaque pays. «En tout état de cause, la priorité devra être accordée aux dépenses de santé et d’amortissement des chocs économiques et sociaux», indique le communiqué.

 
GR
 

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