Créée en 1992, la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (Cima) aura 30 ans le 20 décembre prochain. En prélude à cette commémoration placée sous le haut patronage du président Ali Bongo Ondimba, le Secrétaire général de cet organisme, régulateur du secteur des assurances regroupant 14 pays du continent, qui parle d’«événement historique», entend à travers cet anniversaire pallier le déficit de communication et promouvoir les missions et performances de cette structure.

Le secrétaire général de la Cima et ses collaborateurs, le 27 octobre 2022, à Libreville. © Gabonreview

 

Créée en 1992 à Yaoundé par les gouvernements des États membres, la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (Cima) a trente ans cette année. Un «âge adulte» qui se fête, a souligné, le 27 octobre à Libreville, le Secrétaire général de cette organisation. La célébration donnera l’opportunité au régulateur de faire son bilan, de montrer son savoir-faire et de dynamiser la communication autour de ses missions.

Si le régulateur du secteur des assurances de 14 pays africain a réalisé, entre autres, l’opérationnalisation d’un marché intégré des assurances, «le chemin parcouru jusqu’ici mérite une telle solennité», a noté Blaise Abel Ezo’o Engolo. Au fil du temps, en effet, la Cima a effectué sa mue et se positionne au cœur de la dynamique visant pour l’essentiel à préserver les droits des assurés et bénéficiaires de contrats d’assurance. Le tout, précise le Secrétaire général, en concourant au financement des économies des pays membres, dans un contexte où les évolutions économiques, technologiques, scientifiques ou écologiques déterminent l’orientation de l’action de tout régulateur.

Blaise Abel Ezo’o Engolo n’a pas manqué de rappeler «qu’en 30 ans d’existence, la Cima s’est imposée comme un exemple d’intégration et d’union africaine pour une bonne régulation et supervision de l’industrie des assurances». Ainsi, s’il s’agira de faire le bilan à travers la manifestation annoncée, on peut noter que les signaux sont au vert malgré la période de crise marquée par le Covid-19. «Le taux annuel de croissance pour 2021 s’établit en effet à 8,5% et les placements réalisés par les assureurs dans les économies des États membres se chiffrent à 2746 milliards de francs CFA en 2021», a-t-il indiqué.

Au 31 décembre de l’année dernière, la Cima totalisait un chiffre d’affaires de 1489 milliards de francs CFA, de 2461 milliards de provisions techniques, de 112 compagnies d’assurance non-vie, de 64 compagnies d’assurance vie et de 21 entités de réassurance.

La célébration, prévue dans la capitale gabonaise, devrait enregistrer la présence des ministres en charge du secteur assurance des pays membres, mais aussi des experts du domaine. Ce qui a amené Blaise Abel Ezo’o Engolo à saluer et remercier les autorités gabonaises qui permettent cet évènement.

 
GR
 

4 Commentaires

Poster un commentaire