À fin juin 2022, les industries de transformation du ciment, des gaz industriels et des tôles ont connu des performances mitigées malgré le fait que l’indice sur l’activité de fabrication de ciment s’est fortement apprécié de 29%. La dernière Note de conjoncture sectoriel du ministère de l’Économie fait savoir que l’activité de production des gaz industriels a enregistré une baisse de 11,2% de son indice, tandis qu’en ce qui concerne la production de tôles, l’indice a reflué de 1,8%.  

L’indice production des tôles a reflué de 1,8% à la fin du second trimestre 2022. © Capture d’écran/YouTube

 

Le secteur des industries de transformation en ce qui concerne le ciment, les gaz industriels et les tôles ne s’est pas si bien porté au terme du premier semestre 2022. Les chiffres de la Note de conjoncture sectorielle de la Direction générale de l’Économie et de la Politique fiscale du ministère de l’Économie laissent percevoir des performances mitigées.  

L’indice sur l’activité de fabrication de ciment s’est, en effet, fortement apprécié de 29% au second trimestre de 2022. Cette performance s’explique, souligne le document, par la hausse des ventes induite par la reprise de nombreux chantiers et l’achèvement d’autres. De même, précise le texte, le relèvement des prix, du fait de la hausse des cours des matières premières et du fret, a permis de consolider le chiffre d’affaires. 

En glissement annuel, l’indice gagne 26%, toujours en lien avec l’ajustement des prix à l’évolution des cours des produits de base et la bonne tenue du carnet de commandes.

Pour les gaz industriels, au second trimestre de l’année 2022, l’activité de production a enregistré une baisse de 11,2% de son indice. Cette contreperformance est imputable à la mauvaise tenue du carnet de commandes (notamment des mines). En glissement annuel,  fait savoir la Note, l’indice s’est dégradé de 20% par rapport au deuxième trimestre 2021.

Quant à la production des tôles, l’indice a reflué de 1,8% à la fin du second trimestre 2022. En effet, malgré le relèvement des prix intervenu en début d’année, les ventes n’ont cessé de baisser en lien avec le manque de matières premières du fait de la désorganisation du commerce international,  née du conflit russo-ukrainien. Rapporté à la même période de l’an dernier, l’indice a perdu 4,3% en glissement annuel.

 
GR
 

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