La première édition du Festival gabonais du Cinéma (Fegaci) aura lieu du 16 au 19 février à l’Institut français du Gabon (IFG). Il a pour objectif de participer au renouveau et au rayonnement de la production audiovisuelle gabonaise, offrir aux spectateurs et aux professionnels un aperçu du cinéma contemporain à travers des films historiques.

Les promoteurs du Fegaci, le 14 février à l’IFG. © Gabonreview

 

Le septième art gabonais vient de s’enrichir d’une nouvelle plateforme de promotion et de valorisation du savoir-faire local. Après les Escales documentaires de Libreville ; le festival du film de Masuku et la Quinzaine du film amateur (Quifilma), c’est au tour du Festival gabonais du cinéma(Fegaci) de créer l’émulation autour des réalisations cinématographiques gabonaises.

Pendant 4 jours, acteurs culturels, comédiens, cinéastes, écrivains et cinéphiles pourront se réunir, échanger et se familiariser avec le 7ème art, à la faveur des projections, débats, tables rondes et ateliers pratiques. Cet événement ambitionne de «fédérer toutes les générations du cinéma gabonais». Le Fegaci promeut le partage des expériences, la découverte et la rencontre avec des précurseurs du métier pour vivre «une expérience cinématographique passionnante».

« Le festival a aussi pour objectif de créer des vocations. On a l’atelier d’écriture de scénario, élément fondamental dans la création d’une œuvre cinématographique. Mais, aussi l’atelier de réalisation de films qui va consister à former les jeunes passionnés du cinéma, avec les professionnels du cinéma. A terme, il devra permettre de dire que le cinéma gabonais est un cinéma compétitif et de qualité qui peut être exporté vers l’international» a expliqué l’un des initiateurs du festival, Jean Pierre Moudjalou Mounguengui.

© Gabonreview

Pour ce premier jet, neuf réalisations (longs métrages et courts métrages) sont à l’affiche : Les couilles de l’éléphant de Henry Joseph Koumba Bididi ; Dôlé d’Imunga Ivanga ; Le plan de John Franck Ondo / SaturninAyenouet ; M00-1 et Assang Mefa de Frank Onouviet ; Makita contre l’humanité de Marco Tchico ; Le tchatcheur et l’argent à tout prix de Pauline Mvele.

«Cette année, nous nous sommes focalisés uniquement sur la programmation des longs et courts métrages de fictions. L’année prochaine, nous ajouterons des documentaires et des séries. Le but ici est de promouvoir la qualité et compétitivité de nos œuvres. Car, il s’agit ici des réalisations primées à l’internationale », a indiqué l’une des initiateurs du festival, Pauline Mvele Nambané.

Cette initiative est portée par quatre promoteurs : les réalisateurs  Pauline Mvele Nambané et Jérémie Tchoua ; l’ingénieur culturel Jean Pierre Moudjalou Mounguengui, et Ivance Aimé Akani. Ce premier rendez-vous prévu sur quatre jours servira de pont entre l’ancienne et la nouvelle génération de cinéastes. Une occasion pour les cinéphiles de faire de belles rencontres. Cependant, la pérennité de ce projet dépendra de la volonté des acteurs à maintenir ce rendez-vous, en continuant de travailler, de produire et de proposer des oeuvres de qualité au public.

 
GR
 

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