Après 2 ans de mise en œuvre, le projet sous-régional «Des classes vertes pour une production innovante, ludique, éducative et nutritive» a permis de produire 3,5 tonnes de fruits et légumes.

Hélder Muteia s’entretenant avec la presse le 27 janvier. © Gabonreview

 

Après l’atelier de clôture du projet sous-régional «Des classes vertes pour une production innovante, ludique, éducative et nutritive», mis en œuvre depuis 2018 dans trois pays de l’Afrique centrale (Cameroun, Congo et Gabon), le Coordonnateur sous-régional de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a présenté, le 27 janvier à Libreville, les résultats de cette initiative. «Au total, près de 300 personnes dont les enseignants, des agents d’Agriculture et professionnels de Santé et nutrition ainsi que les parents d’élèves, dans chaque pays, ont été ainsi formées sur l’agriculture et les systèmes alimentaires sensibles à la nutrition», a déclaré Hélder Muteia.

Formées aux techniques de production par les micro-jardins et la nutrition, elles ont formé à leur tour 6 121 élèves et lycéens: 1 714 au Cameroun, 1 407 au Congo et 3 000 au Gabon. Cette initiative a permis de produire 3,5 tonnes de fruits et légumes en 2 ans. «Les expériences des établissements bénéficiaires du projet ont fait ressortir par exemple au Cameroun, la mise en place d’une journée dénommée Vendredi salade grâce à la production des jardins scolaires classes vertes». Au Congo, a fait savoir Hélder Muteia, une partie des récoltes a servi dans les cantines et certaines écoles ont vendu une partie de leur moisson pour racheter des intrants et matériels afin de poursuivre les activités de production. «Il faut également noter qu’au Cameroun et au Congo, les notions de classes vertes ont été intégrées dans les curricula de formation des écoles», a informé le Coordonnateur FAO selon qui «au Gabon le processus est en cours».

Par ailleurs, un manuel de formation sur les techniques innovantes de production et nutrition a été élaboré et publié au niveau sous-régional. Destiné aux enseignants, techniciens agricoles et à la société civile, il devrait aider à la promotion des « Classes vertes » et des micro-jardins. L’idée, «capitaliser les expériences et les leçons apprises durant la mise en œuvre du projet mais également d’assurer la pérennisation et la bonne appropriation des acquis par les différentes parties-prenantes», a expliqué Hélder Muteia.

Classes d’apprentissage de production d’aliments nutritifs, les Classes vertes visent à «susciter des vocations dans les métiers de l’agriculture, en introduisant chez les jeunes les notions de base de productions agricoles à travers des méthodes agrobiologiques». Ce projet a été financé par la FAO à hauteur d’un peu plus de 255 millions de francs CFA.

 

 
GR
 

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