Crésant Pambo a été élu nouveau président du Comité national olympique du Gabon (CNOG), à l’issue de l’assemblée élective, le 23 juillet à Libreville. Le chantier du nouveau patron du CNOG, élu pour quatre ans, repose sur 5 axes parmi lesquels, l’accompagnement des fédérations sportives.


Crésant Pambo est le nouveau président du CNOG pour les 4 prochaines années. © D.R.

 

C’est une nouvelle ère qui s’ouvre au Comité national olympique du Gabon (CNOG). Après 12 ans de règne de Léon-Louis Folquet, Crésant Pambo a été élu à la tête de cette institution, le 23 juillet à Libreville. Candidat unique, le trésorier général du bureau sortant du CNOG a été élu avec 82,35% de voix sur un total de 17 votants (15 fédérations et deux représentants des athlètes un homme et une femme).

«Je m’engage sur mon honneur à n’employer l’autorité que je reçois de cette charge que pour le bien olympique dont vous êtes les maillons essentiels», a déclaré Crésant Pambo. Le chantier du nouveau patron du CNOG repose sur 5 axes : gouvernance, optimisation financière, accompagnement des fédérations et approche partenariale avec l’État, relation gagnante avec le CIO et problématique du développement du sport pour tous.

Elu pour un mandat de quatre ans, le nouveau président du CNOG compte sur l’implication de tous pour atteindre ses objectifs. «Les ambitions que j’ai affichées tantôt, il nous sera difficile de les satisfaire si toutes les parties prenantes demeurent des spectateurs. Le sport est un mouvement et dans mon équipe, tout le monde joue», a-t-il affirmé.

Comme premier chantier, le président promet repartir vers les fédérations qui lui ont fait confiance en l’élisant à la tête du CNOG. En effet, celles-ci font face à plusieurs réalités : absence d’accompagnement efficace de la part du ministère des Sports , défaut de fonds pour mener à bien les activités, difficultés de préparation des athlètes, manque d’infrastructures, corruption dans les nombreux processus, etc.

«Je vais commencer à consulter dès la semaine prochaine l’ensemble des fédérations pour mieux organiser la plateforme de travail avec eux et je profiterais aussi de rencontrer monsieur le ministre des Sports pour voir dans qu’elle mesure on peut mieux affiner la relation partenariale avec l’État», a-t-il conclu.

 

 
GR
 

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