Suite au préavis de grève déposé le 30 novembre dernier par le collectif de syndicats des agents de Comilog auprès de la direction générale, le ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah s’est entretenu le 11 décembre avec les deux parties. Au sortir de la rencontre avec le membre du gouvernement, les employés et l’employeur ont convenu de repartir à la table de négociation, afin de maintenir la sérénité au sein de l’entreprise minière.

Les syndicats et le directoire de Comilog Chez Hervé Patrick Opiangah, le 11 décembre 2023. © Ministère des Mines

 

En vue de désamorcer l’atmosphère de crise qui prévaut au sein de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale du groupe français Eramet, le ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah, a présidé le 11 décembre 2023, une réunion entre la direction générale et le collectif des six syndicats. Ces négociations font suite au préavis de grève déposé par les syndicats sur la table de l’employeur. Il s’est agi pour le membre du gouvernement de s’enquérir des points de désaccord, et trouver ensemble comment ramener la sérénité au sein de Comilog.

«Nous avons déposé un préavis de grève auprès de la direction générale, on avait mis le ministère des Mines en copie et c’est pourquoi il nous a reçus. Après nos échanges, le ministre a été clair avec les deux parties, nous allons repartir sur le terrain et puis nous allons nous assoir au tour de la table pour élaguer les différents points que nous avons mis dans le préavis de grève», a déclaré Constant Lembissa, représentant des syndicats. 

Les différents points contenus dans le préavis de grève, concernent notamment le Plan d’accession à la propriété (PAP), les plans de carrière, les licenciements, les conséquences managériales, le rapport social demandé à la direction générale par les syndicats, les mises à disposition, la main-d’œuvre étrangère, ainsi que les décisions unilatérales et acquis perdus impactant le capital humain. «Nous sommes satisfaits, car nous savons qu’au cours de ces échanges, le ministre nous a écoutés attentivement. Nous savons que si la direction générale ne respecte pas ses engagements, nous reviendrons auprès du ministre pour arbitrage», a indiqué le représentant des syndicalistes.

Pour la direction générale de Comilog, par la voix de son administrateur directeur général, Leod Paul Batolo, l’entreprise est toujours ouverte aux discussions avec les partenaires sociaux. «Avec 44 réunions en 2 ans (2022-2023), on ne peut pas dire qu’il n’y a pas de dialogue social. Nous continuerons à discuter avec nos partenaires sociaux pour la sérénité et le bon fonctionnement de notre entreprise. Normalement ça devrait aller. Nous ne pourrons pas satisfaire toutes les revendications, mais nous discuterons, nous avancerons des arguments en fonction de celles recevables ou pas», a expliqué Leod Paul Batolo.

 
GR
 

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