Issa Malam Salatou du Parti démocratique gabonais (PDG) à été élu 5e adjoint du maire de la commune de Libreville. Candidat unique à cette élection, il remplace d’ailleurs ce dernier qui occupait ce poste avant d’être porté à la tête de la mairie de Libreville.

Issa Malam Salatou, le 5e adjoint au maire de Libreville. © Gabonreview

 

Dans la commune de Libreville, depuis l’élection du maire Eugène Mba, le poste de 5e adjoint au maire qu’il occupait était vacant. Pour combler ce vide, le gouverneur de la province de l’Estuaire a convoqué le Conseil municipal de la commune de Libreville en session extraordinaire pour l’élection du 5e adjoint au maire de cette commune, la plus grande du pays.

«Je me suis fait, en ma qualité de tutelle locale, l’agréable devoir de convoquer cette session extraordinaire à l’effet de combler cette vacance» a déclaré le gouverneur Marie-Françoise Dikoumba, rappelant que «les maires adjoints sont élus par les pairs au scrutin secret et uninominal à un tour à la majorité relative». Selon la loi, en cas d’égalité de voix, l’élection est acquise au bénéfice du candidat le plus âgé. Pour la validation du scrutin, la présence d’au moins 2/3 des conseillers est requise. Sur 151 conseillers, 133 étaient présents, 3 absents et 15 procurations. Soit, 148 votants. En clair, le quorum a largement été atteint.

Le maire Eugène Mba effectuant son vote et Marie-Françoise Dikoumba à l’ouverture de la session le 24 février. © Gabonreview

Au départ, deux candidats de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE) étaient en lice. Andeme Elvige Obame du Centre des libéraux réformateurs (CLR) et Issa Malam Salatou du Parti démocratique gabonais (PDG). Se disant surprise de voir le PDG présenté un candidat, la présidente du groupe CLR qui a sollicité du gouverneur 5 minutes pour une concertation avec son groupe, a finalement retiré la candidature de son parti. «Après concertation, le CLR dans un souci d’engagement à la MRSE, a retiré sa candidature», a déclaré Patricia Taye.

Par ce retrait, Issa Malam Salatou est resté le seul candidat en lice. Sans surprise, ce conseiller municipal du 4e arrondissement de la commune de Libreville a été élu 5e adjoint au maire. Sur les 148 votants, 146 ont exprimé leurs suffrages. Issa Malam Salatou a obtenu 103 voix et 43 se sont abstenus. «Avant toute chose, je voudrai remercier le Seigneur qui est l’auteur de tout ce qui se passe aujourd’hui», a-t-il déclaré à l’issue de l’élection.

Technicien Supérieur en Télécommunication, il a fait ses classes au sein du PDG où il milite depuis 1996. En 2009 il était secrétaire fédéral de la Fédération B ; 2016, conseiller municipal de la Commune de Libreville suite à l’exclusion du PDG d’un « ex Camarade » ; en 2017 il est élu membre du Conseil national ; 2018, conseiller municipal suite aux élections locales ; 2019, deuxième adjoint au maire du 4e arrondissement de la commune de Libreville et depuis 2020, il est membre du Bureau politique de ce parti.

«Je dis également merci à notre Distingué camarade président pour le choix porté sur ma modeste personne, aux responsables de mon parti politique le PDG pour  le soutien apporté à ma candidature», a-t-il dit. Content d’avoir été élu et fier de succéder Eugène Mba à ce poste, il espère être à la hauteur de la tâche. «Nous devons mettre en musique la politique communale de monsieur le président de la République qui, comme l’a dit monsieur le maire lors de son installation, est axé sur Libreville ville écologique porté sur le développement durable. C’est un challenge très important», a déclaré Issa Malam Salatou.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Ernest dit :

    Est-il gabonais avec un tel nom ?

  2. Lavue dit :

    Le processus d’islamisation et de ouest-africanisation du Gabon est en marche depuis longtemps. C’est BONGO père qui a initié ça et son adoptif de fils le perpétue. Regardez seulement comment le représentant des musulmans du Gabon (le Béninois OSSENI) est à chaque cérémonie assis à côté de l’évêque de Libreville. Allez-y dans un pays musulman, partout au monde vous ne verrez jamais ça. Une religion qui rabaisse la femme et bâtit sur le rejet de l’autre différent, l’intolérance. Voilà comment par pur opportunisme les BONGO change l’histoire négativement du Gabon. Le plus beau reste à venir, hier El hadj Omar, aujourd’hui ALI, demain NOURREDINE. Qu’est-ce qu’il y a de Gabonais dans tout ça. Comment s’y reconnaître. Les seuls que ça arrange, ce sont bien sûr les ouest-af, à majorité musulmans et qui votent pour les BONGO à chaque élections.

    • Serge Makaya dit :

      Bonjour mon fils « Lavue ». Tu aurais du ajouter Junior Bongo-Sassou. Ça risque d’être lui ou Nourredine. Ces français vont présenter les deux Bongo pour qu’au moins un passé. A Ntare Nzame!! Pauvre Gabon!! Moi, je ne veux ni de l’un ni de l’autre. C’est du pareille au même. Avec Junior Sassou-Bongo, attendons-nous à un retour aux affaires de Pascaline et de Frédéric Bongo. A Ntare Nzame!!

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