Le Conseil des ministres du 3 mars dernier a entériné le projet de décret portant création, organisation et fonctionnement du Comité paritaire de suivi de la mise en œuvre des recommandations consensuelles issues de la Concertation politique ayant réuni, du 13 au 23 février à Libreville, les membres des partis politiques et groupements de partis politiques de la majorité et de l’opposition. 

Le bureau de la Concertation politique lors des travaux, du 13 au 23 février 2023. © D.R.

 

Pour suivre la mise en œuvre des recommandations de la Concertation politique voulue par le président de la République, le Conseil des ministres a validé, le 3 mars dernier, un projet de décret portant création, organisation et fonctionnement du Comité paritaire de suivi. Le texte, présenté par le ministère de l’Intérieur, vise à mettre en place ce Comité paritaire dont le but est de s’assurer de l’application des résultats de ces assises visant le renforcement de la démocratie et l’établissement d’un climat apaisé pendant les prochaines consultations électorales dans le pays.

Les travaux de la Concertation politique entre certains partis de l’Opposition et la Majorité, «pour des élections aux lendemains apaisés», ont abouti à des propositions et recommandations de cette classe politique. À l’issue de ces Assises, le chef de l’État, lui-même et le gouvernement avaient pris l’engagement de les traduire, sans exception, en textes de loi. 

Recevant le document contenant leurs différentes propositions, Ali Bongo avait félicité les participants pour leur respect du délai imparti, indiquant que cela donne le temps nécessaire au gouvernement et au Parlement de faire leur part du travail et permettre aux élections qui viennent de se tenir dans les délais. Ainsi, le Comité annoncé à l’issue du Conseil des ministres participe de cette démarche, d’autant plus qu’Ali Bongo avait évoqué sa mise en place.

Sa vocation est double, disait-il : veiller à ce que toutes les propositions soient prises en considération, et à ce qu’aucune proposition ne soit dénaturée. De ce fait, le Comité paritaire de suivi se compose du Premier ministre qui fait office de président. Il sera accompagné de deux vice-présidents, l’un représentant la majorité et l’autre l’opposition ; deux rapporteurs représentants également ces bords politiques.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Mayila et Akure Davin, vous continuez quand même à accompagner le pdg Dans cette entreprise de haute trahison? Aucune des measures adoptées ne correspondent aux aspirations profondes du peuple telles que la transparence électorale. Les principales décisions que de votre dialogue de vampires répondent aux stratégies de conservation de pouvoir par les Bongo en confisquant la souveraineté et la légimité du peuple et en rejetant tout entreprise de transparence des scrutins. Si le dialogue d’Agondje où le pdg était sous pression n’a pas abouti à l’application des resulotions dont l’acquis du 2ieme tours de scrutin que vous venez de vendre pour des postes, vous avez quel pouvoir pour imposer l’application de choses où le PDG et Ali Bongo obtiennent tout et le peuple rien?

  2. Peter NZAMBA dit :

    Le seul gagnant de cette pseudo concertation n’est autre que le PDG, sur tous les plans, le PDG et son groupe est sorti largement vainqueur. Comme un bon stratégé, avec des dribles digne de Némar Jr., Billy By Nzé a fait adopter ce qu’il voulait et en prime, il a obtenu la scission dans les rangs de l’opposition. Akouré Davin, un présidentiable, a perdu de le quota de sympathie qui était le sien ces derniers temps…….! Dommage

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