La déception et la frustration du Représentant permanent du Gabon aux Nations Unies ne cessent de grandir face à l’absence de vote d’une résolution de «cessez-le-feu immédiat» dans le conflit entre Israël et le Hamas. Michel Xavier Biang regrette l’incapacité du Conseil de sécurité de l’ONU à parvenir à un consensus.

Michel Xavier Biang regrette l’incapacité du Conseil de sécurité de l’ONU à parvenir à un consensus. © Gabonreview

 

Quelques minutes avant le début de la sixième réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, le 6 octobre 2023, à la demande des Émirats arabes unis et de la Chine, le représentant du Gabon à l’ONU et membre non permanent du Conseil de sécurité, Michel Xavier Biang, a exprimé devant les médias sa déception de l’incapacité du Conseil de sécurité à parvenir à un accord.

Selon Michel Xavier Biang, la concurrence entre les superpuissances, les États-Unis et la Russie, est l’un des principaux problèmes, tandis qu’un autre problème est l’incapacité à parvenir à un consensus. En effet, en octobre dernier, quatre projets de résolution en faveur d’un cessez-le-feu ont fait l’objet d’un veto au Conseil.

Consterné par les chiffres officiels de cette guerre Israël-Hamas, un mois après son déclenchement, le 7 octobre dernier, soit au moins 10 022 Palestiniens, dont 4 104 enfants et 2 641 femmes tués lors des bombardements israéliens sur la bande de Gaza et en Israël près de 1 600 morts, Michel Xavier Biang n’a pas manqué de rappeler et de réitérer la position du Gabon relative au soutien d’un cessez-le-feu immédiat.

«Mon pays a voté en faveur du projet de résolution soumis par la présidence brésilienne et des deux amendements proposés parce qu’il est crucial et urgent d’agir pour le Conseil, après avoir condamné fermement les attaques barbares contre Israël, le 7 octobre dernier, tout en reconnaissant le droit d’Israël à la légitime défense qui doit s’exercer dans le respect du principe proportionnalité et de distinction entre les combattants et les civils», a rappelé Michel Xavier Biang, soulignant qu’outre le grand nombre de victimes et le flux massif de réfugiés, les approvisionnements alimentaires de base s’amenuisent pour les plus de 2 millions d’habitants de Gaza en raison du siège israélien.

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire