Depuis l’attaque du 7 octobre, plus de 11 078 personnes ont été tuées au cours des opérations militaires dans l’enclave palestinienne à la date du 12 novembre, dont 3 027 femmes, 4 506 enfants et 102 membres du personnel de l’UNRWA. Face à ce désastre humain, le représentant du Gabon au Conseil de sécurité de l’ONU préconise une solution «politique et diplomatique» à ce conflit israélo-palestinien.

«La situation des femmes et des filles est si alarmante que le nombre de cas de maladies mentales est en nette augmentation, de même que les violences sexuelles, compte tenu de l’extrême promiscuité dans les abris», a déploré Michel Xavier Biang.

 

L’espoir suscité par la résolution 2712 (2023) du 15 novembre dernier, appelant à des «trêves et des couloirs humanitaires étendus et urgents pendant un nombre de jours suffisants» s’amenuiserait chaque jour à mesure que les combats se poursuivent, aggravant le terrible bilan humain et matériel à la fois à Gaza et en Cisjordanie occupée, a regretté Michel Xavier Biang, le 22 novembre au cours de la réunion sur la situation au Moyen-Orient.

En effet, depuis l’attaque du 7 octobre, a‑t‑il rappelé, plus de 11 078 personnes ont été tuées au cours des opérations militaires dans l’enclave palestinienne à la date du 12 novembre, dont 3 027 femmes, 4 506 enfants et 102 membres du personnel de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). «La situation des femmes et des filles est si alarmante que le nombre de cas de maladies mentales est en nette augmentation, de même que les violences sexuelles, compte tenu de l’extrême promiscuité dans les abris», a déploré le représentant, appelant toutes les parties à faire preuve de retenue et à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire.

«La punition collective des populations civiles est inacceptable et contraire au droit international humanitaire. Il devrait y avoir un accès sans entrave, sûr et durable à la fourniture et à la distribution de biens et services essentiels à des millions de personnes dans le besoin», a rappelé Michel Xavier Biang, faisant référence au récent accord sur les otages. Il a appelé à leur libération inconditionnelle ainsi qu’à élargir la portée de l’accord pour inclure l’espoir pour les enfants.

Toutefois, pour le Gabon, la solution au conflit israélo-palestinien doit être « politique et diplomatique »; elle doit se faire à travers le dialogue et des négociations de bonne foi, compte tenu des préoccupations légitimes de chacune des parties. «Le Gabon reste attaché à la solution des deux États», a‑t‑il conclu.

 

 
GR
 

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