En marge de son Congrès qui se tiendra du 3 au 11 septembre 2021 à Marseille en France, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) procèdera au renouvèlement de ses instances. Candidate aux fonctions de Conseillère régionale, Maud Lelievre sollicite l’appui du Gabon. Raison pour laquelle elle s’est entretenue le 6 avril avec l’ambassadeur du Gabon en France, Liliane Massala, qui a adhéré à ladite candidature.

Photo de famille après l’audience du 6 avril. © Ambassade du Gabon en France

 

L’ambassadeur haut représentant de la République gabonaise près la République française, représentant permanent du Gabon auprès de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), a reçu en audience le 06 avril, Maud Lelievre, présidente du Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Présentant cette organisation à la diplomate gabonaise, Maud Lelievre a tout aussi fait part de sa candidature au poste de Conseillère régionale Europe de l’Ouest de cette organisation. Selon l’ambassade du Gabon en France, «dans ses objectifs de préservation de la nature et de lutte contre le déclin des espèces et des écosystèmes, l’UICN ambitionne de transformer la gouvernance économique et d’aménagement des territoires sur des principes d’une justice environnementale respectable de la diversité biologique».

En marge de son Congrès qui se tiendra du 3 au 11 septembre 2021 à Marseille en France, l’organisation procèdera au renouvèlement de ses instances et dans sa communication à l’endroit des États et institutions membres de l’UICN, Maud Lelievre, par ailleurs déléguée générale des Eco Maires (Association nationale et internationale des Maires et des Élus locaux), a dit motiver sa candidature par son expérience de militante de la protection de la nature, formée au droit de l’environnement. «Seule francophone en lice, et, forte de sa bonne connaissance du Gabon pour y avoir conduit de nombreuses activités en lien avec des problématiques environnementales, elle sollicite le soutien de ce pays membre», indique l’ambassade du Gabon en France selon qui, les échanges entre les deux personnalités ont également porté sur  plusieurs autres sujets.

Liliane Massala adhère à la candidature

Entre autres, la cohabitation hommes-faune-flore, les problématiques du commerce des espèces protégées, les risques d’extinction des espèces menacées, les actions menées aux côtés des associations de lutte pour la préservation des forêts du bassin du Congo et de l’Amazonie, la préservation des parcs nationaux, la nécessaire prise en compte dans les politiques environnementales des mangroves et des aires protégées marines. «Madame l’ambassadeur, appréciant à leur juste valeur les actions de coopération et d’accompagnement de l’UICN en faveur des ONG gabonaises de conservation de la nature, a marqué son adhésion à cette candidature, du reste déjà notifiée aux autorités gabonaises par des canaux diplomatiques français», a fait savoir l’ambassade du Gabon en France.

La représentation diplomatique souligne que Liliane Massala a également souhaité la participation des étudiants gabonais de France aux rencontres de Marseille. Des assurances ont d’ailleurs été données pour la mise à disposition des participants intéressés, des thématiques à aborder et des invitations. Pour sa part, Maud Lelievre a rappelé la nécessité d’un travail de collaboration entre pouvoirs publics, citoyens et ONG, afin de parvenir à faire cohabiter les espèces humaines et la nature dans une relation d’interdépendance. À l’échelle de la sous-région d’Afrique centrale, elle compte sur le soutien du réseau francophone pour réaliser cette ambition.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. diogene dit :

    C’est la valse des mallettes !

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