Selon le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon (Copil), la progression du Covid-19 est tel que le pays enregistre en moyenne 25 nouvelles contaminations par jour. Un relâchement du respect des mesures barrières serait donc fatal.

Le Copil appelle à la responsabilité de chacun. © D.R.

 

Le Gabon a enregistré le 29 avril 38 nouveaux cas positifs au Covid-19 ainsi que 14 guérisons. Soit, un total de 276 cas déclarés positifs dans le pays, dont 67 guérisons, 3 décès et 206 personnes sous traitement à cette date. Des chiffres qui devraient poursuivre leur progression. Selon le porte-parole du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon (Copil), les résultats du dépistage massif qui révèlent chaque jour l’ampleur de la pandémie dans le pays, la moyenne de la progression du Covid-19 dans la communauté est de 25 nouvelles contaminations par jour.

«Ce chiffre peut rapidement évoluer à cause du relâchement des gestes barrières que nous observons dans la population», a alerté Guy-Patrick Obiang. Le Copil qui, il y a quelques jours se réjouissait d’une certaine prise de conscience des populations via le respect des mesures et gestes barrières, constate pour le déplorer que trop de personnes continuent à sortir sans porter les masques, sans respecter la distanciation sociale avec le risque d’attraper la maladie ou de contaminer d’autres personnes non protégées. «Notre responsabilité individuelle sera un facteur clé pour briser la chaine de contamination du Covid-19», a-t-il plaidé.

Dans la phase communautaire de cette pandémie, le Copil invite les personnes atteintes des maladies chroniques à veiller à la stabilité de leur pathologie. Selon lui, les hypertendus doivent régulièrement surveiller leur tension, les diabétiques doivent surveiller leur glycémie journalière et prendre correctement leurs médicaments. «Les patients atteints de maladie chronique sont plus vulnérables lorsque ces pathologies ne sont pas équilibrées. Ces personnes étant fragiles, nous devons tous les protéger en les aidant à respecter les mesures barrières», a-t-il indiqué.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. moundounga dit :

    Bjr. Certaines comorbidité ont des services, programme ou associations. A L’exemple des insuffisants rénaux, des tuberculeux etc. Voila de échantillons de malades déjà plus ou moins identifiés et donc dépistables qualitativement. Il s’agit d’établir un chronogramme de rencontres avec cette catégorie de malades et procéder au protocole qui sied. Amen.

  2. bill ngana dit :

    Je félicite les autorités gabonaises pour les efforts entrepris depuis le début de cette pandémie. Je voudrais cependant souligner que ce n’est pas assez. Car après le déconfinement du 27 avril dernier, les craintes d’une plus prompte propagation du virus sont réelles et justifiées. Un simple détail peut y contribuer. Par exemple, devenu obligatoire, le port des masques de protection dans les lieux publics a suscité un engouement populaire en faveur de la fabrication artisanale de ces bavettes. On assiste ainsi à des productions de tous genres dont la majorité ne correspond en rien aux normes réglementaires de protection requises. Un regard très souple, voire inexistant, des autorités sanitaires sur la qualité de ces produits, entrainera, à coup sûr, une évolution rapide de la pandémie au Gabon. Il est donc nécessaire que les autorités sanitaires se penchent sur cette importante question, en exigeant par exemple des ateliers de couture, une norme de production et un label facilement contrôlable par le ministère de la Santé.

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