Le ministre de la Promotion de bonne gouvernance a présenté ses besoins prioritaires à la faveur des conférences budgétaires, le 25 juillet à Libreville. Il s’agit de la mise en place d’une plateforme de dénonciation de la corruption et doter le pays d’une politique nationale d’évaluation des politiques publiques.

Francis Nkéa et la ministre du Budget, Edith Ekiri Mounombi épse Oyouomi, lors des conférences budgétaires, le 25 juillet 2022 à Libreville. © Gabonreview

 

Figurant parmi les combats acharnés du gouvernement, la lutte contre la corruption pourrait gagner en efficacité dans les prochains mois. Présentant les besoins prioritaires de son département à la faveur des conférences budgétaires, le 25 juillet à Libreville, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance a évoqué la mise en place d’une plateforme de dénonciation de la corruption.

«Le ministère de la Promotion de la bonne gouvernance a deux projets prioritaires. Le premier, qui cadre avec la lutte contre la corruption, c’est celui de faire en sorte que tous les citoyens participent à ce combat. C’est dans ce cadre que nous voulons mettre en place une plateforme qui permettra à tout citoyen de dénoncer la corruption. C’est une manière vraiment très importante de lutter contre la corruption : il faut la dénoncer, sinon les autorités chargées de lutter contre ce phénomène ne connaitrons pas les auteurs», a affirmé Francis Nkéa.

Le second besoin prioritaire de Francis Nkéa est de doter le Gabon d’une politique nationale d’évaluation des politiques publiques. L’évaluation des politiques publiques est l’activité qui consiste, pour une institution publique, à mesurer les effets d’une politique menée afin d’éclairer la décision.

«La seconde priorité est de faire sorte qu’il y ait dans notre pays, une politique nationale de l’évaluation. Le projet a commencé et va très certainement se poursuivre. Il faudrait que désormais, notre pays ait ses propres règles d’évaluation. Pour l’instant, nous utilisons les standards internationaux, des règles extérieures. Nous devons avoir nos propres règles pour commanditer et élaborer des rapports d’évaluation. Donc, nous avons besoin de mettre en place toute une série de règles qui feront en sorte que notre pays ait sa propre politique nationale de l’évaluation, et pouvoir aboutir à un système national de l’évaluation», a conclu le ministre de la promotion de la bonne gouvernance.

 
GR
 

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