Le coup d’État en cours au Gabon inquiète «profondément» le Commonwealth dont la secrétaire générale, Patricia Scotland, rappelle ce mercredi 30 août que la Charte impose le respect de l’État de droit aux membres. Le pays pourrait être suspendu une année seulement après avoir intégré l’organisation.

Installation commémorative au Sénat du Gabon. © Gabonreview

 

Moins de deux ans après l’avoir rejoint, le Gabon pourrait être suspendu du Commonwealth dont la secrétaire générale a exprimé ses craintes ce mercredi à propos du coup d’État en cours dans le pays. «La Charte du Commonwealth stipule clairement que les États membres doivent respecter l’état de droit et les principes de la démocratie à tout moment», posté Patricia Scotland sur X (ex-Twitter).

Si la patronne de l’organisation a promis de suivre de près la situation dans le pays, c’est que celle-ci, dit-elle, est «profondément» inquiétante. D’autant qu’elle affirme qu’il s’agit «d’une prise de pouvoir illégale».

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Ils imposent le respect de l’état de droit. De quelle droit ils parlent? Les lois iniques d’un despote? Où était le Commonwealth lorsque Ali Bongo modifiait la loi électorale pour qu’elle lui soit taillée sur mesure. Où était le Commonwealth lorsque les gabonais était privés d’acces a internet pendant 3 jours?

  2. Gayo dit :

    Il y a des coups d’état légitime lorsque des lois iniques se multiplient pour rendre les injustices et les fraudes légales.

  3. CYR Moundounga dit :

    Bjr; Je valide GGAYO. Amen.

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