Même si aucun cas de covid-19 n’a été décelé au Gabon, le pays reste en alerte tant le coronavirus continue de se propager à travers le monde. Le 25 février, le Premier ministre a  présidé une réunion à ce sujet afin d’évaluer le dispositif mis en place.

Des membres du gouvernement, dont le ministre de la Santé (2e en partant de la gauche), lors de la séance de travail à la Primature. © Primature-Gabon

 

Le 25 février, la Chine a annoncé une baisse du nombre de cas de covid-19, mais la guerre contre le coronavirus est loin d’être terminée. 2700 personnes sont déjà mortes et les États veulent à leur niveau, limiter les dégâts. Au Gabon où aucun n’a été décelé, l’heure demeure à la vigilance. Le 25 février, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, a présidé une réunion avec le comité de pilotage de prévention et de riposte contre le coronavirus. Objectif, faire le bilan à mi-parcours des mesures de prévention prises pour faire face à cette menace.

Selon le ministre de la Santé, des mesures de prise en charge des patients au cas où il y aurait des cas suspects, ont été prises. «Il y a des sites qui ont été mis en place au niveau de l’hôpital des instructions des armées, au niveau de l’hôpital d’Akanda, au niveau du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL). Ce sont des sites où on peut prendre en charge les patients», a déclaré Max Limoukou.

Ce dispositif intègre également le Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF) qui se chargera des diagnostics. «En termes de diagnostic, nous avons le CIRMF. On peut faire des diagnostics de certitude après analyse des prélèvements», a-t-il dit.

S’il a indiqué qu’à ces mesures s’ajoutent des sites de mise en quarantaine pour la prise en charge des cas, en cas de confirmation, il a assuré qu’aucun étudiant gabonais en Chine n’est touché par le covid-19. Conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a fait savoir Max Limoukou, aucun cas de rapatriement n’est à l’ordre du jour dans les pays du sud du Sahara dont le Gabon.

Malgré la qualité de ce dispositif, Max Limoukou estime  qu’au Gabon à l’instar d’autres pays d’Afrique, il y a encore des faiblesses. «C’est au niveau des équipements. Ce que nous appelons des équipements de protection individuelle. Vous savez que dans le monde, il y a une pénurie et la plupart de ces équipements étaient fabriqués en Chine. Et, nous savons qu’au niveau de la Chine certaines usines sont fermées. Donc, la disponibilité des équipements au niveau mondial est moindre aujourd’hui», a-t-il déclaré.

 
GR
 

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