La société civile gabonaise se mobilise aussi pour faire des propositions au gouvernement face à la propagation du Coronavirus (Covid-19). C’est le cas du Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance (ROLBG), dont le président Georges Mpaga a adressé, le 30 mars, une lettre ouverte au président de la République, l’invitant à la mise en place de mesures d’exception pour la justice, en vue de la libération des prisonniers les moins dangereux pour notre pays.

Le président du ROLBG, Georges Mpaga, a adressé, le 30 mars, une lettre ouverte au président Ali Bongo Ondimba, l’invitant à la mise en place de mesures d’exception pour la justice, en vue de la libération des prisonniers les moins dangereux pour notre pays. © D.R.

 

Le président du Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance (ROLBG), Georges Mpaga, dans une Lettre ouverte au président de la République, Ali Bongo, a rappelé que «la pandémie actuelle, avec son important risque sanitaire et social, requiert des mesures courageuses et audacieuses». Il a invité le chef de l’État, président du Conseil supérieur de la Magistrature, à la mise en place de mesures d’exception pour la justice, en vue de permettre la libération immédiate de tous les prisonniers qui ne représentent aucun danger pour notre pays.

La sortie de Georges Mpaga fait suite à celles respectives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Haut-Commissaire aux droits de l’Homme de l’Organisation des Nations unies (ONU). Ces deux organisations, faisant des recommandations sur la gestion du Covid-19 dans les prisons, ont préconisé la libération des détenus les plus âgés et ceux malades, ainsi que les prisonniers présentant un risque faible de récidive ou de danger pour la société.

Le président du ROLBG surfe donc sur cette vague pour demander la libération des prisonniers gabonais les moins dangereux. «Au nom du droit et de la dignité humaine, et de l’appel à la solidarité et à l’unité nationale lancé par votre gouvernement dans le cadre de la guerre contre le coronavirus au Gabon, nous demandons la mise en place de mesures d’exception pour la justice, en vue de permettre la libération immédiate de tous les prisonniers qui ne représentent aucun danger pour notre pays», a-t-il écrit, en précisant que «la pandémie actuelle, avec son important risque sanitaire et social, requiert des mesures courageuses et audacieuses».

«Le ROLBG forme le vœu que l’institution judiciaire qui est sous votre responsabilité soit à la hauteur de ce formidable défi et assume pleinement sa responsabilité historique devant les détenus, leurs familles et la société gabonaise tout entière», a ajouté Georges Mpaga.

Pour lui, «il n’est pas souhaitable que le pic de l’épidémie à Covid-19 trouve nos prisons encore bondées de tous ces compatriotes âgés, ou malades, ou présentant un risque faible de récidive ou de danger pour la société, ou encore clairement victimes de détention illégale ou pour délit d’opinion».

«Nous ne vous souhaitons pas d’avoir sur la conscience la mort de dizaines ou de centaines de prisonniers que votre inaction aura finalement condamnés à mort alors qu’ils n’étaient pas un danger pour la société», a-t-il dit pour conclure.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Jean jacques dit :

    Voila les gens q ce virus devrait faire tzire.il parle d’Ali.c’est Ali la justice? Ils sont bien isole pas question de faire sortir les bandit un criminel comme cet ivoirien qui vient au Gabon pour frauder le système électoral.La France.USA.ou Italie n’ont pas libérer les prisonniers pourquoi c’c’est le Gabon qui va le faire? La seule chose a faire interdire les visites c’est tout.ta proposition ne marchera pas bandit.

    • Serge Makaya dit :

      S’il fallait faire un choix entre toi et Georges Mpaga, mon choix sera fait sans hésitation.

      Pauvre type ! Ce n’est pas tout le monde qui vendrait son âme au diable comme tu le fais. Contente toi de de brouter la où tu es attaché. Pitié ! A Ntare Nzame !!!

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