Afin de limiter la propagation du Covid-19 dans ses installations, la direction générale des douanes et droits indirects a adaptée son fonctionnement au contexte actuel, dicté par le Covid-19, pour assurer la continuité du service et garantir la sécurité des agents et des usagers.

La direction générale des douanes et droits indirects à Libreville. © D.R.

 

Maillons essentiellement de la chaine de ravitaillement du pays, les services de la direction générale des douanes et droits indirects ont mis en place des stratégies pour assurer la continuité du service et sécuriser agents et usagers contre la propagation du Covid-19.

Conformément aux recommandations sanitaires édictées par le gouvernement, et du fait de l’ouverture des frontières aériennes, terrestres et maritimes aux flux de marchandises, la direction générale des douanes et droits indirects a opté pour la continuité des activités de façon proactive en effectif réduit. Elle a mis en place des procédures d’urgence pour le dédouanement des colis contenant des médicaments ou tout autre équipement de lutte contre le Coronavirus. Ce mécanisme concerne également les produits alimentaires.

Cette réorganisation du fonctionnement des services a permis au directeur général des Douanes, Dieudonné Lewamouho Obissa, et ses équipes de maintenir à ce jour le volume des importations à un niveau jugé stable, malgré la limitation des arrivées par cargos.

Selon le patron des Douanes, «l’ensemble des services de l’administration des douanes est ouvert. Le transit des marchandises aux frontières terrestres et maritimes, bien qu’encadré par d’importantes mesures sanitaires, est toujours opérationnel. Le contexte actuel induira cependant une légère baisse de la fréquentation des services douaniers par les opérateurs économiques, en raison de l’instauration du confinement partiel et du confinement total du Grand Libreville». Toutefois, assure-t-il, aucune pénurie n’est à craindre à court terme.

«La majorité des importations est acheminée par voie maritime et dans des délais allant de 30 à 45 jours sur le territoire national. Les marchandises que nous dédouanons à ce jour, ont donc été commandées et expédiées bien avant le début de la crise, ce qui explique la stabilité des chiffres statistiques en la matière», explique Dieudonné Lewamouho Obissa. Les pays exportateurs étant actuellement sous le joug de mesures de confinement qui limite leur rythme de production, ce dernier n’exclut pas l’éventualité d’un repli des importations des marchandises,  à moyen ou à long termes.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Même gabonreview ne font que des reportages qui ne parlent que des mesures des ministres et autres militants à la tête des entreprises publiques qui prennent toutes les situations pour jouer leur charme à Ali Bongo comme si les entreprises privées qui communique plus sur leurs performances que sur la politiquepoliticienne faisait moins. Covid-19 dans la sauve. Pendant ce temps où sont nos medecins et nos infirmiers dans ce combat? Eux qui sont en ligne de front, risquant leurs vies? Payez-en monaie de singes, ils sont traités en moins que rien devant les politicard même quand c’est le moment de parler de l’héroïsme et des competences de nos techniciens. Et on veut ainsi que le jeune gabonais s’interesse à ce qui est utile? C’est comme ça que le Gabon médiocre à l’image de son president émergera. Quel miracle quand les médias se laissent utiliser pour saboter education populaire qui devrait exalter le travail utile et l’esprit patriotique et humaniste en ces temps particuliers.

  2. Gayo dit :

    Même gabonreview et autres médias ne font que des reportages qui ne parlent que des mesures des ministres et autres militants à la tête des entreprises publiques qui prennent toutes les situations pour jouer leur charme à Ali Bongo comme si les entreprises privées qui communiquent plus sur leurs performances que sur la politique politicienne faisaient moins contre le covid-19. Covid-19 dans la sauve pdg. Pendant ce temps où sont nos medecins et nos infirmiers dans ce combat? Eux qui sont en ligne de front, risquant leurs vies? Payés monaie de singes, ils sont traités en moins que rien devant les politicards, même quand c’est le moment de parler de l’héroïsme et des competences de nos techniciens. Et on veut ainsi que le jeune gabonais s’interesse à ce qui est utile plus qu’au Kounabelisme? C’est comme ça que le Gabon médiocre à l’image de son president émergera. Quel miracle quand les médias se laissent utiliser pour saboter l’education populaire qui devrait exalter le travail utile et l’esprit patriotique et humaniste en ces temps particuliers.

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