Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), des chloroquines confirmées falsifiées circulent dans trois pays, le Cameroun, la République démocratique du Congo et le Niger. Elles sont vendues sous des étiquettes de «Chloroquine phosphate» et «Niruquine».

Les fausses chloroquines vendues en Afrique. © OMS

 

La pandémie de Covid-19 a significativement fait augmenter la demande de médicaments, vaccins, réactifs, etc. susceptibles de bloquer sa progression.  Un appel d’air qui fait fleurir une belle prairie de business dont certains commercialisent déjà de fausses chloroquines, l’un des médicaments recommandés face au Covid-19.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), des chloroquines confirmées falsifiées sont commercialisées sous des étiquettes de «Chloroquine phosphate», et «Niruquine» dans trois pays, le Cameroun, la République démocratique du Congo et le Niger. Si leurs contenants ont l’air vrai mais ces produits sont en réalité falsifiés. Certains n’ont pas été produits par le fabricant dont le nom figure sur les étiquettes. Pour d’autres, le fabricant inscrit sur la boîte n’existe pas.

Les fausses chloroquines vendues en Afrique. © OMS

Ces produits constituent un poison mortel, ils ne contiennent pas la bonne quantité d’ingrédient actif pharmaceutique, prévient le système mondial de surveillance et de suivi de l’OMS des produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés. Le système de l’OMS a reçu neuf signalements de chloroquines confirmées falsifiées, distribuées dans ces trois pays africains, entre le 31 mars et le 02 avril 2020.

Cette alerte lancée le 10 avril, met en garde consommateurs, professionnels de la santé et autorités sanitaires contre un nombre croissant de produits médicaux falsifiés qui prétendent prévenir, détecter, traiter ou guérir le Covid-19. «L’Organisation mondiale de la santé publie les photos et la liste détaillée de ces médicaments falsifiés sur son site Internet et demande aux patients en possession de ces produits de ne pas les utiliser, et si c’est déjà fait, de s’adresser à un professionnel de santé». Il est important, souligne l’OMS, que cela «soit bien signalé aux autorités publiques» ou au système d’alerte de l’OMS via ce Site.

C’est la quatrième alerte que l’OMS émet en 2020 sur des faux médicaments. La dernière, émise fin mars, porte sur un nombre croissant de produits médicaux falsifiés qui prétendent prévenir, détecter, traiter ou guérir le Covid-19. Les deux autres concernent des tests de dépistage rapide du VIH et des antipaludéens falsifiés.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Ikobey dit :

    Il serait quand même facile d’arrêter le commerce de faux médicaments, qui se fait à la vue de tous !
    Si nos forces de l’ordre n’étaient si bêtes, je me demanderai à qui profite le crime ?.

  2. Osvaldo Freire dit :

    Comme si c’était le seul faux medicament vendu en Afrique.Presque tout ce que l’on vend en Afrique en termes de médicament est faux et tout le monde le sais inclus le gouvernement.

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