Le président d’Ensemble pour la République (EPR) a proposé aux autorités, le 22 février à Libreville, cinq pistes pour apaiser les tensions nées des mesures restrictives contre le Covid-19. Dieudonné Minlama a notamment demandé de ramener le couvre-feu de 23h à 5h du matin.

Dieudonné propose aux autorités, cinq mesures pour baisser la pression née des mesures restrictives contre le Covid-19. © Gabonreview

 

La riposte contre Covid-19 a exacerbé les tensions entre les dirigeants et les populations. Face à ce climat délétère, le président d’Ensemble pour la République (EPR) a proposé une série de propositions pour faire baisser la pression. «Les dernières décisions prises dans le sens de l’allégement des mesures actuelles par le Premier Ministre, semblent montrer que le message adressé par le peuple à travers le mouvement des casseroles a été entendu mais il faut encore aller plus loin», a déclaré Dieudonné Minlama, le 22 février à Libreville.

L’ancien candidat à la présidentielle de 2016 a donc proposé au chef de l’Etat et son Premier ministre de ramener le couvre-feu de 23h à 5h du matin ; réaménager la composition du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon (Copil-Coronavirus) en y association les autres forces vives de la nation; la société civile, les confessions religieuses, des compatriotes ayant de l’expertise dans des domaines aussi variés, etc. ; réaménager le Comité scientifique en y intégrant les experts des secteurs d’activités impliquées  dans la lutte contre le Covid-19 autres que la santé.

«La lutte contre la pandémie ne doit pas être une lutte entre Gabonais»

Dieudonné Minlama a également suggéré de mettre en place un Comité stratégique chargé du suivi et de l’évaluation du Plan de riposte contre le Covid-19, ainsi qu’une Task force multisectorielle dont la mission principale est de définir une stratégie globale de lutte contre le Covid-19 réaliste qui tienne compte de nos réalités  ( économiques , sociales , culturelles) et des ressources réelles ( humaines , financières , expertises , expériences). Enfin, le président d’EPR a conseillé aux deux autorités d’accélérer l’évaluation de la mise en œuvre des mesures présidentielles du 2 avril 2020.

Une sortie motivée en partie par les morts enregistrés lors de la révolution des casseroles, mouvement bruyant mais pacifique, de contestation contre les nouvelles mesures anti-Covid-19 (jugées suicidaires) du gouvernement. «La lutte contre la pandémie ne doit pas être une lutte entre Gabonais. Nous ne pouvons pas lutter pour préserver des vies et être des complices passifs par notre inaction ou notre silence. Un compatriote qui tombe sous les coups de la violence et de la brutalité, est un mort de trop», a conclu Dieudonné Minlama.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Steph Be dit :

    Vous êtes un Gabonais qui aime son pays, eux ne sont pas Gabonais ou du moins ils ne ne sentent pas Gabonais. Vous êtes une force de proposition, malheureusement leur inrention n’est pas d’ameliorer la vie des gabonais. Vous voyez bien qu’ils tirent sur la population qu’ils racontent partout vouloir proteger. Avez vous vu cela dans d’autres pays depuis le debut de cette pandemie, un etat qui tire sur la population avec l’intention de tuer!!!
    Donc vos propositions sont bonnes mais ils s’en foutent du peuple. La pandemie est un business pour eux. Tout cela est garantie par la metropole, ils sont protegegés par la celule Afrique du Quai d’Orsey. Avez vous entendu parler de ces evenements (mouvement des casseroles et 2 morts au Gabon) dans la voix de la France (France 24) jamais!!!ils preferent diriger les regards sur la Birmanie…

  2. Lavue dit :

    Encore un comédien de la Majorité?

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