La vague Omicron montre des signes de repli en Afrique y compris au Gabon où la présence du variant a officiellement été annoncée le 5 janvier. A l’origine d’une explosion de contaminations avec des taux de positivité de plus de 30% ce mois de janvier, il a cependant causé moins de décès à en croire les chiffres du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus (Copil Coronavirus).

Après une explosion de cas de Covid, une tendance baissière s’observe au Gabon. © D.R.

 

Le variant Omicron découvert en Afrique du Sud, a migré sur le sol gabonais. Le Conseil des ministres du 3 janvier qui confirmait sa présence dans le pays insistait tout aussi sur l’urgence de maintenir les mesures anti-covid, de renforcer et de promouvoir la vaccination pour un retour à la vie normale et la relance de l’économie. A l’origine d’une explosion de contaminations dans la province de l’Estuaire et dans le Grand-Libreville en particulier, les premières données suggèrent une baisse de contaminations.

«Au niveau de Franceville au Cirmf, nous avons la responsabilité de la surveillance génomique», a indiqué le directeur du Cirmf sur les antennes de Radio Gabon. «Quand a émergé ce variant, nous nous sommes mis à travailler pour mettre au point les techniques qui nous permettent d’identifier ce variant Omicron et les données qu’on a pour le mois de décembre, sur 90 contaminations enregistrées, le variant Omicron représente plus de 80% cas», a fait savoir Jean Bernard Lekana-Douki. Omicron a-t-il indiqué, c’est la 15e lettre de l’alphabet grecque et le 15e variant d’intérêt mis en évidence. Sur sa composition, ce variant a 3 parties où il est coupé et qui n’existent pas «sur le coronavirus initial».

Tendance baissière

Il présente en plus un grand nombre de mutations qui ont une incidence sur ses propriétés. «Quand on a des mutations, la conséquence c’est ou on devient plus fort, ou on devient plus faible», a-t-il commenté. «Ce variant est en termes de transmission beaucoup plus fort. Les données qui circulent actuellement dans le monde, montrent que même si le nombre de cas est explosif, ce variant cause beaucoup moins de décès», a-t-il ajouté. Depuis la confirmation de la présence de ce virus au Gabon, seulement 9 décès dus au Covid-19 ont été déclarés. Durant tout le mois de décembre, le pays n’a enregistré que ce sont 11 décès.

Si au début du mois de janvier le taux de positivité au Covid a atteint jusqu’à 31,5%, selon la situation épidémiologique dressée par le Copil-Coronavirus du 14 au 16 janvier 2022, ce taux est descendu à 6,7%. Sur 3 765 tests réalisés dans les 9 provinces du pays, 253 ont été déclarés positifs dont 126 à Libreville, 111 à Port-Gentil, 8 à Bitam, 3 à Lastourville, 2 à Mouila, 1 à Lambaréné. Aucun nouveau cas déclaré positif dans le Haut-Ogooué et dans la Nyanga.

Le nombre de cas actifs a lui aussi baissé en partant de 5 323 le 13 janvier, à 5 217 le 16 janvier. Si d’aucuns se demandent déjà si la 4e vague tire à sa fin, difficile de répondre par l’affirmative au regard de ces cas actifs et de la contagiosité de ce variant. Faire barrage à la circulation du virus semble irréaliste. En Europe, on parle d’ailleurs de la 5e vague.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. LAFLEUR dit :

    OMI-CRON a plus infecté les doubles voir triples vac-cinés. Il aurai déjoué la stratégie vac-cinal basé sur la protéine spike parce que sur l’arbre philogénique, il est très loin de la souche primitive.
    De plus, la vac-cina a infecté durant au moins les 15 jours qui suivent l’injection, les personnes injectées.
    Que ce replie amène la levée des mesures non utiles.

  2. Du Plessis dit :

    If this is the case, then when will the borders to Southern African countries be opened?

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