CPG : Alain BA Oumar rempile pour 3 ans
Les administrateurs de la Confédération patronale gabonaise (CPG) ont renouvelé, le 12 août, leur confiance au président sortant de leur organisation, Alain BA Oumar, pour les trois prochaines années.
Initialement prévue en avril dernier, l’élection du nouveau président de la Confédération patronale gabonaise (CPG) et de son premier vice-président s’est tenue le 12 août 2020, à Libreville, au cours d’un conseil d’administration extraordinaire de cette organisation patronale.
Unique candidat à sa propre succession, Alain BA Oumar a été réélu par ses pairs pour un second mandat de trois ans, avec 24 voix pour, un contre et six bulletins blancs. Pour le «nouveau» président de la CPG, il s’agira de poursuivre le chantier du rayonnement de la première organisation patronale du pays, le renforcement de son rôle de groupe d’influence économique auprès des pouvoirs publics, l’amélioration continuelle du climat des affaires, l’adoption d’un modèle économique de la CPG, la redynamisation de la Chambre de commerce.
«Nous avons été élus, il y a trois ans, sur la base d’un plan d’action, et lorsqu’on fait le bilan de l’exécution de ce plan d’action, on se rend compte que beaucoup de choses ont été obtenues. Il s’agira dès aujourd’hui d’accélérer ce processus, de terminer ce que nous avons commencé et d’intensifier l’action de la CPG sur des domaines prioritaires que sont l’environnement des affaires, la PME gabonaise, entrepreneuriat des jeunes», a confié Alain Ba Oumar, évoquant les préparatifs des discussions avec le gouvernement sur la relance de l’économie, sujet crucial pour les entreprises.
La CPG est un acteur incontournable de l’économie gabonaise. Elle regroupe 300 entreprises qui représentent 80% du PIB et 90% de l’emploi formel gabonais. La CPG a pour objectif de promouvoir les actions et le développement des entreprises et des PME, de défendre les intérêts économiques de ses adhérents et de participer aux négociations avec les pouvoirs publics.
1 Commentaire
Apparemment,dans notre Gabon,le leitmotiv des dirigeants semble être: »altogovéen sinon rien.