La FAO et la CEEAC ambitionnent à travers un partenariat, créer les conditions d’une croissance agricole inclusive pour une souveraineté alimentaire au profit des États membres. Une réunion tenue récemment à Libreville, a permis aux deux institutions de déterminer les priorités régionales pour la période 2022-2023 à inscrire dans le cadre d’un projet de coopération technique (TCP) qui devrait être signé avant la fin de l’année 2022.

De gauche à droite Honoré Tabuna et Hélder Muteia lors de la rencontre. © D.R.

 

Le coordonnateur sous régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique centrale et le commissaire à l’Environnement, ressources naturelles, agriculture et développement rural de la CEEAC préparent les contours du projet de coopération technique (TCP) qui devrait être signé avant la fin de l’année 2022.

Une réunion récemment tenue à Libreville a permis de revisiter le partenariat entre les deux institutions qui ambitionnent de créer les conditions d’une croissance agricole inclusive durable, la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la souveraineté alimentaire au profit des États membres.

L’idée, convenir des priorités entre les deux institutions pour leur appui conjoint aux États membres de l’Afrique centrale. «On est tombé d’accord par rapport à 3 priorités», a dit Hélder Muteia,

3 priorités retenues

«La première c’était cette stratégie pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, mais aussi le sujet lié aux semences et aux stratégies pour que le matériel génétique utilisé par les producteurs soit de qualité. Et maintenant la question liée à la résilience et l’urgence parce que nous sommes dans un contexte où il y a beaucoup de défis comme la Covid-19, la crise ukrainienne, le changement climatique», a-t-il expliqué. En clair, l’élaboration d’une stratégie régionale se sécurité alimentaire et nutritionnelle avec un focus sur la réduction de la dépendance alimentaire et la promotion du commerce régional des produits agrosylvopastoraux et halieutiques avec un soutien aux systèmes de productions alimentaires.

Il s’agissait aussi de la définition d’un cadre d’harmonisation de réglementations régionales en matière de semence et des produit phytosanitaires et zoo sanitaires ainsi que l’identification d’un mécanisme et d’une stratégie régionale pour la mise en place d’une réserve alimentaire stratégique en vue de prévenir des crises alimentaires causés par la crise sanitaire due au Covid-19 et le conflit russo-ukrainien. «Nous avons fait le tour de ces priorités, nous avons également parlé de la vision pour déboucher sur qu’est-ce qu’on peut faire à court, moyen et long terme», a déclaré Honoré Tabuna, le commissaire la CEEAC.

 
GR
 

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