À la suite de la bagarre entre deux détenus de la prison centrale de Libreville ayant coûté la vie à l’un des deux protagonistes, le commandement en chef de la sécurité pénitentiaire annonce une enquête censée faire toute la lumière sur cet évènement survenu dimanche dernier.

Le général de brigade Paul Mitombo, inspecteur général de la sécurité pénitentiaire, lisant le communiqué du général Jean Germain Effayong Onong, le 3 mai 2022. © Capture d’écran/Gabon 1ère

 

Une bagarre entre deux détenus de la maison d’arrêt de Libreville, encore connue sous l’appellation «Sans-Famille», a fait un mort, le dimanche 1er mai. Il s’agit de Gloire Emmanuel Mouanda, incarcéré depuis le 22 juin 2021. Condamné pour vol aggravé, il aurait dû sortir de prison en juin prochain.

Tout en informant l’opinion que la dépouille du détenu a été immédiatement acheminée vers une maison de pompes funèbres de la capitale, le Commandant en chef de la sécurité pénitentiaire, le général de division Jean Germain Effayong Onong, a annoncé dans un communiqué lu à la télévision publique qu’«une enquête a été ouverte en interne, en vue d’établir les circonstances exactes de cet incident malheureux».

Si le communiqué du patron de la sécurité pénitentiaire confirme une partie du compte rendu fait par l’association SOS Prisonniers Gabon le 2 mai, selon lequel l’altercation a eu lieu dans la matinée dimanche, à 10h25, il ne donne pas le nom du porteur du coup fatal, et reste muet sur le déroulé et les causes de cet incident ayant viré au drame. L’organisation quant à elle a précisé que le meurtrier présumé s’appelle Bienvenu Mboubanda, placé sous mandat de dépôt le 22 juin 2015 pour vol avec violence, coup et blessure volontaires. Il risque gros, selon les juristes.

 

 
GR
 

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