Bien qu’il ait décidé de maintenir en l’état le dispositif de riposte actuel en conservant la totalité des mesures de restriction, le gouvernement gabonais présente le déconfinement amorcé dès le 1er juillet comme une façon de «redonner le droit à la vie», en dépit des critiques des populations de tous bords qui l’invitent à faire progresser le processus.

Le gouvernement n’entend pas faire évoluer le processus de déconfinement malgré les bon chiffres. © Gabonactu.com

 

Alors même que les chiffres rendus publics ces dernières semaines montrent une consolidation de la tendance baissière du nombre des contaminations au coronavirus, le gouvernement n’entend pas faire progresser le processus de déconfinement amorcé dès le 1er juillet dernier. Rose Christiane Ossouka Raponda qui a d’ailleurs annoncé vendredi 4 septembre devant les députés le maintien des restrictions telles que le couvre-feu et la fermeture des lieux de culte et de divertissement, estime que «les statistiques résultant de la surveillance épidémiologique nationale démontrent (seulement ?) que, progressivement, nous prenons la mesure de la pandémie». Rien d’autre.

Pour la cheffe du gouvernement, les premières mesures d’allègement pris en fin août sont donc toujours nécessaires aujourd’hui, bien qu’elle reconnaisse elle-même que plusieurs semaines après le Gabon est beaucoup moins impacté par la pandémie. «Le nombre de personnes guéries est en constante progression. Les cas en urgence se réduisent. Le nombre de décès est relativement faible quand on le compare à d’autres pays présentant sensiblement le même profil épidémiologique», énumère pourtant la Première ministre.

Pour autant, elle prévient que «le déconfinement progressif en cours ne doit pas être interprété comme la fin de la pandémie, mais plutôt comme le signe d’une volonté de repartir de l’avant et d’affronter, de manière responsable, cette pandémie en redonnant le droit à la vie et le droit au progrès».

 
GR
 

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