Face aux rumeurs persistantes liées à la perception de sommes d’argent en vue de la délivrance de laissez-passer pendant cette période de confinement du Grand Libreville, le ministre en charge de la Lutte contre la corruption met en garde tout agent public s’étant rendu coupable de cette pratique. Francis Nkea brandit la prison comme châtiment.

Francis Nkea Ndzigue, le ministre de la Bonne gouvernance, en charge de la Lutte contre la corruption. © Com. gouvernementale

 

Ces derniers jours, sur les réseaux sociaux, des rumeurs sur une supposée «vente» des laissez-passer vont bon train. Certains agents de l’État commis à la tâche percevraient des sommes d’argent pour la délivrance de ce document permettant à leurs détenteurs de circuler presque librement pendant la période de confinement du Grand Libreville, lancée le 12 avril dernier et censée durer deux semaines, pour limiter la propagation du Covid-19 dans les communes de Libreville, Owendo, Akanda, Ntoum et à la Pointe-Denis.

Informé de cette pratique, le ministre de la Bonne gouvernance, en charge de la Lutte contre la corruption met en garde, ce jeudi 16 avril, tout agent de l’État qui monnayerait la délivrance des laissez-passer aux personnes dont le métier ne fait pas partie de la liste de ceux jugés essentiels par le gouvernement.

«Tout dépositaire de l’autorité de l’État qui aura délivré un laissez-passer en contrepartie du versement d’une somme d’argent sera poursuivi des fins de corruption et puni des peines d’emprisonnement», prévient Francis Nkea Ndzigue.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean MBONGBERE dit :

    Comme si la pédagogie ne devrait pas exister pas de ce pays. On entend rarement ces gens parler à leurs administrés avec respect. la menace est le seul langage utilisé par nos administrateurs. est ce un problème de vocabulaire, de mode ou de tempérament ? Quand on aime ses administrés on les respecte au moins. c’est quand même triste de voir cela en permanence.

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