En plus de l’angoisse suscitée par le Covid-19, un autre problème est venu renforcer malaise chez les personnes vivant entre Essassa et Nkok : l’augmentation du coût de transport entre les PK 12 et 27. Depuis le début du confinement, chaque passager doit débourser 1000 francs pour pouvoir se déplacer sur ce trajet d’à peine 15 Km, contre 500 francs il y a deux semaines.

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Ces derniers temps, les usagers ont dû composer avec les caprices des transporteurs qui dictent leur loi, en répercutant l’impact des décisions gouvernementales sur les passagers. La première augmentation est intervenue il y a près d’un an, à la faveur d’une hausse du prix des carburants.

S’estimant lésés, les transporteurs avaient unilatéralement relevé le coût du trajet qui était de 300 francs à 400 francs. Au-delà du prix des carburants, ils justifiaient cette augmentation par l’obligation de réduire le nombre de passagers transportés. Celui-ci passant de cinq à quatre.

Mais à la suite de la mesure gouvernementale limitant désormais à deux ou trois le nombre de passagers dans les transports en commun, pour les véhicules de type berline, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, les transporteurs ont fait une nouvelle hausse du coût du trajet, passant de 400 francs à 500 francs.

Et, profitant du désordre ambiant qui règne dans le secteur, ils exigent désormais le double. Au grand désarroi des usagers qui ne savent plus à quel saint se vouer. Les autorités municipales de Ntoum et du ministère en charge des Transports donnant l’impression de ne pas s’en préoccuper.

 
GR
 

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