Le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat, des Objectifs de Développement Durable et du Plan d’Affectation des terres, Lee White, a représenté le Gabon par visioconférence à la 11e édition du Dialogue de Petersberg sur le climat.

Le ministre des Eaux, des Forêts, Lee White, a représenté le Gabon par visioconférence à la 11e édition du Dialogue de Petersberg sur le climat. © Eaux, des Forêts

 

Le 11e dialogue de Petersberg sur le climat, premier grand sommet sur le climat depuis le début de la pandémie de Covid-19, a réuni par visioconférence, les 27 et 28 avril, les ministres de 35 pays en charge de l’Environnement pour discuter des enjeux environnementaux post Covid-19.

Co-présidés par le ministre Fédéral Allemand de l’Environnement, Svenja Schulze, et le Secrétaire d’État du Royaume-Uni, président de la COP 26, Alok Sharma,

cet événement de haut niveau a permis d’échanger de manière collective sur la nécessité de placer le climat au cœur des plans de relance de l’économie mondiale pour faire face à la pandémie de Covid-19. Il s’agit surtout, d’œuvrer pour une transition écologique plus juste, plus verte, et tournée vers les populations les plus vulnérables.

«Nous devons tirer les leçons que la crise du Covid-19 nous enseigne. Le message est clair : détruisez la nature et nous risquons de ressentir sa colère. La protection de la nature doit être au cœur des choix que les gouvernements font aujourd’hui pour une nature saine, une planète saine, et des personnes saines», a déclaré Lee White, rappelant l’importance des forêts tropicales humides connues comme des sources de séquestration de carbone, durement impactées par la sécheresse et le stress thermique.

En effet, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la planète risque d’atteindre un «point de non-retour». Une étude publiée récemment dans la revue scientifique «Nature» indique clairement que les arbres des forêts tropicales humides sont en train de mourir de sécheresse et de stress thermique. D’ici 2030, l’Amazonie deviendra un émetteur net de carbone, et bien que les forêts du bassin du Congo soient plus résistantes, elles sont également en déclin.

Cette réunion vue par de nombreux experts comme une chance de relancer les efforts mondiaux sur le climat, et de s’assurer que les principaux émetteurs tiennent compte des objectifs climatiques dans la préparation de leurs plans de relance économique a permis aux ministres, pendant quarante-huit heures, de proposer des pistes d’une reprise économique qui rend les sociétés plus résilientes et plus respectueuses de l’Environnement.

«La reprise économique doit passer par les activités économiques comme l’agriculture écologique et l’agroforesterie, la pêche durable, la conservation et la restauration des écosystèmes, la mobilité durable et l’abandon de toutes aides aux énergies fossiles», estime la directrice exécutive de Greenpeace International, Jennifer Morgan.

La réunion du Dialogue sur le climat de Petersberg a rassemblé des ministres d’une trentaine d’Etats représentant les divers groupes de négociation de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) autour de la chancelière allemande Angela Merkel, du président de la COP26 Alok Sharma et du secrétaire général des Nations unies António Guterres. Parmi eux, les ministres et négociateurs des États Unis, de la Chine, de l’Inde, du Brésil, du Canada, de la Russie, de l’Arabie Saoudite, et de plusieurs États membres de l’Union Européenne.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Serge Makaya dit :

    Je suis désolé, mais je ne digère toujours pas que la forêt de mon pays soit sous la responsabilité d’un étranger. Et de plus de race blanche. Traitez-moi de raciste si vous voulez. Mais vous ne verrez pas ça dans aucun autre pays d’Afrique ou du reste du monde. La forêt est quelque chose de sacré, liée à l’âme d’un pays. Ce ministre britannique (même s’il a la nationalité gabonaise) est la preuve que le Gabon n’est plus géré par des gabonais. Et de toutes façons, BOA déjà n’était pas gabonais.

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