Alors que les contributions au dialogue national sont attendues jusqu’au 30 novembre, en France une partie de la diaspora gabonaise se dit marginalisée. À travers un communiqué, le Réseau international des entrepreneurs gabonais qui accuse le consul général, a exprimé son malaise.

Quelques membres du RIEG. © D.R.

 

Au Gabon, la feuille de route de la transition prévoit la tenue d’un dialogue national au cours duquel seront débattues les questions politiques, économiques et sociales pour la restauration des institutions et partant, la réécriture d’une nouvelle Constitution. Un appel à contribution courant jusqu’au 30 novembre a été lancé, avec à la clé une application pour recueillir le maximum de contributions. En France cependant, une partie de la communauté gabonaise se dit marginalisée. Rassemblée au sein du Réseau international des entrepreneurs gabonais (RIEG), elle informe que le 16 septembre, le consulat du Gabon en France annonçait sa «nomination en tant que personne ressource» pour les travaux liés à l’appel à contribution.

Le RIEG qui dit avoir pris l’initiative d’écrire au consul un courrier pour exprimer «la nécessité d’adopter une méthode de travail et de réflexion inclusive pour tirer pleinement profit de l’unité de la diaspora», accuse ce dernier d’avoir plutôt «choisi de réunir un groupe restreint de compatriotes». Il dénonce un «cadre non-inclusif» et accuse le consul de «tenter d’imposer les décisions prises par ce groupe de travail à l’ensemble de la diaspora sans consultations préalables». A J-40, le RIEG qui dit n’avoir pas été associé aux réunions ayant conduit à la sélection du panel responsable de la contribution de la diaspora a dit décliné sa participation.

 
GR
 

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