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Dialogue national au Gabon : Ouattara propose son soutien et son expérience
Tout en le félicitant d’avoir convoqué le Dialogue national inclusif qui se tient actuellement dans la commune d’Akanda, le président ivoirien a promis au général Brice Clotaire Oligui Nguema de mettre son expérience et le soutien de ses compatriotes au service de la réussite de ces assises censées accoucher d’un nouveau Gabon.
Les présidents Brice Clotaire Oligui Nguema et Alassane Ouattara, le 11 avril 2024 à Abidjan. © Présidence RCI
Cinq mois après leur dernière rencontre en marge du Sommet Arabie saoudite-Afrique, à Riyad, le général Brice Clotaire Oligui Nguema et Alassane Ouattara ont eu des «échanges fructueux», le 11 avril à Abidjan. Les deux chefs d’État se sont engagés à préserver et même à renforcer «l’excellente et fraternelle coopération» existant entre le Gabon et la Côte d’Ivoire depuis 1966, année de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Ceci, selon le leader ivoirien, passe par la préservation du «climat apaisé» actuel à Libreville après le putsch perpétré par l’ensemble des forces de défense et de sécurité, le 30 août 2023.
Aussi, a-t-il félicité le président de la Transition gabonaise des «efforts» déployés ces derniers mois en vue du retour à l’ordre constitutionnel dans son pays, notamment à travers la convocation du Dialogue national inclusif qui a lieu actuellement dans la commune d’Akanda, au nord de la capitale. Alassane Ouattara a dit souhaiter un plein succès à ces assises dans l’intérêt des Gabonais. «La Côte d’Ivoire sera à vos côtés pour vous offrir nos conseils et partager avec vous notre expérience et la valeur de paix, de concorde et de cohésion qui nous anime tous les deux, Monsieur le Président», a-t-il adressé, lors d’une déclaration commune, au patron du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).
S’il l’a remercié de son soutien, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a saisi l’occasion de ce nouvel échange avec son homologue pour lui demander une fois de plus d’intercéder en faveur du Gabon auprès de l’Union Afrique qui l’a suspendu, le 31 août 2023 à la suite du coup d’État ayant mis fin au régime des Bongo long de cinq décennies.
11 Commentaires
Mr Oligui ouattara est un criminel notoire, faite attention avec cet individu.
Monsieur Le Président de la transition nous ne voulons pas de l’aide de ce Monsieur Ouattara, un sanguinaire, le représentant de la France Afrique.
Je ne sais pas qui vous a conseillé d’aller le voir. Je persiste et signe ici en disant que dans votre entourage vous avez des conseillers qui ne souhaitent que votre chute. Ouattara c’est qui :
• C’est lui qui a protégé et protège encore Blaise Compaoré qui a assassiné Thomas Sankara
• C’est lui qui est à l’origine de plus de 3 000 Ivoiriens morts pendant la crise électorale de 2010-2011
• C’est lui qui a envoyé Laurent Gbagbo à La Cour internationale de Justice de la Haye et qui finalement a été disculpé après 10 ans de détention
• C’est lui qui récemment a voulu envoyer les militaires aller attaquer votre frère d’arme Le général Abdourahamane Tchiani au Niger
• Etc…
Monsieur le Président qui vous conseille ?
je ne crois pas que nous ayons quelque chose à apprendre de Ouattara. Apres avoir échouer en Afrique de l’ouest, il vient jouer aux VLP au au Gabon. N’oublions pas que ce Mr représente tout ce que nous avons combattu le 30 Aout 2023.
Espérons qu’OLIGUI ne soit pas fou et qu’il se rapproche de Ouatttara par pur calcul politicien, juste pour pouvoir réussir à se présenter aux élections et à maintenir au pouvoir. Sinon Ouattara c’est l’image nauséabonde de la Françafrique, ce système qui maintient les pays francophones dans le sous développement et qui n’a pour véritable avantage pour lui que le soutien des valets au pouvoir. Si OLIGUI veut réellement développer le Gabon, c’est pas en se rapprochant de la Cote d’Ivoire de Ouattara, on sait tous qui est derrière. Mêmes les entreprises ivoiriennes dont veut reconnaître l’expertise ici ne sont que les filiales des entreprises appartenant au maître. C’est pour la France une manière de sous-traiter ses affaires. La Côte-d’Ivoire est dans ce rôle de sous-traitant dans plusieurs domaines, même les déstabilisations des pays. Elle sait qu’elle est rejetée partout en Afrique et ne doit sa présence qu’à son soutien aux valets dont elle assure l’arrivée au pouvoir et l’éternité. Si c’est que veut ILIGUI pour le Gabon, oui Ouattara est la bonne personne pour lui à fréquenter. Quant aux Gabonais, qu’ils sachent dans ce cas qu’on ne serait pas sortis de l’auberge avec le CTRI.
Voir ci-dessous, mes appréhensions vis-à-vis de ce voyage dans l’article ci-dessous:
« Coopération : Oligui Nguema attendu à Abidjan la semaine prochaine »
»
Nathan Dzime
5 AVRIL 2024 À 18 H 43 MIN À À 18 H 43 MIN
Ma mauvaise bouche va me faire rater beaucoup de choses, mais je n’ai pas d’autre pays. Je ne peux donc pas me taire.
Le Chef de l’Etat a initié cette grande rencontre où les gabonais, pouvons refaire notre pays. Il y a certainement quelques ajustements, mais cela avance. Mais il y a surtout les sujets à aborder dans les différentes sous-commissions. Sujets qui ne nous sont pas encore communiqués.
Mais voilà que le premier des gabonais décide de laisser tout ce travail pour aller voir le président Ouattara de la Côte d’Ivoire. Je vous avoue que je n’aime pas la concomitance de faits. En effet, pourquoi ce voyage, à ce moment si important de la Nation gabonaise. Je refuse de croire que « visiter et discuter avec le président Outtara », est plus important aux yeux de notre Général président! Je me demande donc quel sujet d’intérêt commun ne pouvant attendre un mois, ils vont discuter. A moins que Ouattara, qui reste dans l’Afrique francophone comme le porte étendard de la très décriée « France-Afrique », ne soit très effrayé de voir les gabonais rejeter la présence d’une base militaire française sur notre sol et le franc CFA, et que les français le lui aient fait savoir. Il confirmerait alors ce que les africains en disent; à savoir qu’il est le « suppo de la France et le porte-étendard du neo-colonialisme » de la France en Afrique.
Il semble donc que se soit le cas, d’où l’urgence de ce rendez-vous qui s’apparentera alors à de l’ingérence dans les affaires internes du Gabon…et une tentative d influencer le déroulement du « Dialogue national » et ses conséquences sur nos relations géostratégiques globales.
A vous Excellence Monsieur le président, permettez-moi ce qui suit: depuis la déclaration d’indépendance de notre cher pays, les actes que vous avez posés à jusqu’à ce jour à l’endroit de la population gabonaise, vous mettent au panthéon des personnalités les plus marquantes. Les gabonais vous font confiance et vous soutiennent. Nous sommes convaincus que vous nous sortirez du bourbier dans lequel nous sommes englués depuis bientôt 6 décennies. Nous avons des « richesses », mais vos prédécesseurs les ont bradé à autrui par souci puéril de perpétuer des pouvoirs claniques et iniques…mais nous, le Peuple gabonais sommes devenus des mendiants chez nous.
Vous vous êtes sacrifié (avec le CTRI), pour stopper cette pagaille, vous connaissez donc ce qu’est un sacrifice.
Ne vous arrêtez pas en si bon chemin en allant, comme par le passé, sauvegarder les intérêts des puissances étrangères! Seul le Peuple gabonais doit être votre phare dans la nuit. Son bonheur doit être votre boussole, et il vous le rendra.
Allez donc voir votre aîné Ouattara, mais n’oubliez pas; il parle pour la France (vous connaissez la diplomatie de l’oreiller); il parle pour la Côte d’Ivoire, et il parle pour ses frères Maçon, toutes choses qui ne représentent ni le Gabon, ni le vaillant Peuple gabonais.
Le Gabon est un pays définitivement Souverain, et Libre de prendre la direction qu’il veut en toute indépendance, dans le concert des Nations.
Patriotiquement Vôtre! »
Finalement j’avais raison. Le Peuple Gabonais n’est pas dupe!
Nous savons bien que le DNI inquiète au plus haut point la Françafrique! La peur de voir les gabonais s’émanciper de la tutelle voire de la curatelle française est très poignante dans les salons feutrés de la nation françafricaine. Que les gabonais se disent leurs vérités, et réorientent à souhait leur destin avec ou sans certains, est une phobie absolue! Il faut donc, sous le prétexte d’une expérience non avérée dans le dialogue (pour ceux qui l’ont oublié, Ouattara a mis son pays à feu et à sang pour parvenir au pouvoir avec l’aide de la France, et il est partisans de milles mandants à la tête de l’Etat ivoirien), s’inviter de force, aux fins d’empêcher le vaillant Peuple gabonais de s’émanciper des forces obscures qui l’ont asservi presque 6 décennies durant.
Pour rappel, ceux qui ont vécu en France, ont sûrement pris connaissance au travers de documentaires (qui ne viennent naturellement pas sous les Tropiques), que feu Omar Bongo Ondimba fût un agent de la DGSE. Autrement dit, un espion à la solde de la France… A ce titre, il avait l’obligation de travailler pour la France. Mais on ne peut servir 2 maîtres à la fois; donc c’est le Gabon et l’avenir de son courageux peuple qui en ont fait les frais!
Le président de la Côte d’Ivoire serait devenu le porte-flambeau de cette servitude abominable!
Vaillant Peuple gabonais, tu es souverain dans le concert des Nations! Tu ne permettras donc jamais une immiscion aussi flagrante dans les affaires internes de ta Nation (fût-il venant d’un pays frère). Le DNI est un Dialogue NATIONAL, PAS INTERNATIONAL!
Excellence Monsieur le président Oligui, le peuple gabonais, malgré l’oppression, a toujours eu le courage d’exprimer ses choix. Vous nous représentez; vous aurez donc l’amabilité d’exprimer à son Excellence Ouattara, dans des termes courtois et diplomatiques, notre aversion à son idée somme toute très louable, de nous aider à prendre conscience de nos problèmes et les résoudre.
Enfin,juste par curiosité dt aussi pour voir s’il est vraimentdouéau dialogue comme il le prétend, demandez-lui donc où en est la candidature de Laurent Gbagbo aux prochaines présidentielles ivoiriennes!
Nous vous faisons confiance, car vous êtes différent.
Patriotiquement Vôtre!
« Omar Bongo Ondimba fut un agent de la DGSE ». La DGSE a été créée en 1982. Or Albert Bernard Bongo est arrivé au pouvoir en 1967. S’il a appartenu à un quelconque services secrets français, c’est bien la BRCA qui est le père de la DGSE. En histoire il est important de retrouver une rigueur. La troncature histoirique et l’oubli peuvent en déformer le sens ou la compréhension.
Monsieur, c’est bien pour cela que je parle de OBO, et non Albert Bernard…c’est pour cadrer avec les changements des dénominations des deux. Albert travaillait déjà pour le renseignement français du temps où il était Postier.
Les deux ont changé de dénomination depuis 1967. Quels noms choisir pour chacun à ce jour, sans faire tout un exposé? J’ai fait le choix des noms actuels…puisque leur collaboration a continué jusqu’au décès de OBO.
Lire BCRA (au lieu de BRCA)= Bureau central de renseignements et d’actions.
DGSE= Direction générale des services extérieurs. Il existe aussi la DGSI qui couvre le territoire français à l’intérieur.
Bonjour Monsieur Nathan Dzime,
Comme vous êtes quelqu’un d’intelligent et de curieux, je me permets de vous conseiller la lecture des ouvrages suivants. Vous ne les trouverez pas à la Bibliothèque Nationale du Gabon ni à la Bibliothèque du Centre culturel français à Libreville.
[1] Pierre Péan, L’homme de l’ombre, Éditions Fayard, 586 p.;
[2] François-Xavier Verschave, La Françafrique, Stock, 380 p.;
[3] François-Xavier Verschave, Noir Silence, Les Arènes, 597 p.;
[4] Roger Faligot et Jean Guisnel, Histoire secrète de la Vème République, Éditions du Club France Loisirs, 752 pages.
[5] Phalonne Elda Mengome, Bongo Albert, Omar, maitron.fr.
Bonne lecture à vous et bonne continuation.
Merci à l’approche de collaboration Ouattara -Oligui. Les résultats de sa politique pour la renaissance de la RCI en font au moins un ainé fréquentable-comme Obiang Nguéma Mbazouaga et Papa Sassou.
Que ceux qui pérorent contre Ouattara apprennent à faire un Swot éco et politique du Gabon avant de débiter des insanités sur les fréquentations de notre guide-président de transition et du Gabon de demain.